Lors d’un entretien avec l’agence de presse kurde ANHA, les défenseurs des droits humains et les intellectuels d’Afrin ont souligné que l’isolement du leader kurde Abdullah Öcalan était contraire aux principes des droits humains et aux conventions internationales, ajoutant que la question de l’isolement de M. Öcalan était un problème mondial à travers lequel la Turquie cherchait à occulter une lutte millénaire.
L’avocat Gabriel Mustafa a déclaré que l’isolement du leader kurde n’avait aucune légalité et était contraire aux principes des droits humains.
Il a ajouté qu’Ocalan représentait les peuples qui revendiquent la liberté, la justice et la fraternité.
Gabriel Mustafa a appelé les organisations internationales et de défense des droits humains à intervenir et déclaré que l’État turc violait les conventions internationales.
L’avocat Mohammed Saeed a quant à lui déclaré que les récents événements survenus au Moyen-Orient prouvaient que la seule solution à la crise résidait dans le règlement du problème kurde, fondé sur la libération de M. Öcalan. Il a souligné que son dernier message avait un objectif important pour le Moyen-Orient.
À la fin de son discours, Mohamed Saeed a appelé les organisations humanitaires à faire leur devoir et à trouver des solutions pacifiques.
« Le monde doit savoir que la question de l’isolement du leader Öcalan est un problème mondial par lequel l’Etat turc cherche à dissimuler une lutte millénaire et sa raison d’être », a déclaré Osama Ahmed, co-président de l’Union des intellectuels.
Oussama Ahmed a souligné que l’AKP était en train de s’effondrer sur le plan de l’économie et des relations internationales, ajoutant que si la Turquie souhaitait rétablir la paix dans la région, elle devait mettre un terme à ces fabrications politiques.