L'armée turque a bombardé 80 installations, principalement des infrastructures vitales du nord de la Syrie au cours des 3 derniers jours

L’armée turque a bombardé 80 installations dans le nord de la Syrie au cours des trois derniers jours. Cette dernière vague d’agressions a principalement ciblé les infrastructures vitales.

La Turquie poursuit ses attaques contre les régions autonomes du nord et de l’est de la Syrie. En 72 heures, l’armée turque a mené des frappes aériennes sur 80 installations, principalement des des infrastructures énergétiques et des installations de service public. Jusqu’à présent, 5 soldats syriens ont été tués et 7 civils ont été blessés dans ces attaques.

Les attaques perturbent l’éducation de 890 860 élèves dans le nord et l’est de la Syrie. Outre les centrales électriques et les stations de gaz et de pétrole, la deuxième armée de l’OTAN a également ciblé des habitations, des centres agricoles et des usines.

Les frappes aériennes du 14 janvier ont gravement endommagé des centrales électriques cruciales à Amûdê, Qamishlo, Kobanê, Tirbêspî et Aïn Issa, entraînant des coupures d’électricité généralisées.

Suite aux bombardements, 2,5 millions de personnes sont privées d’électricité, d’eau, de gaz et de carburant dans la région. Ziyad Rustem, co-président du Bureau de l’énergie de l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie (AANES), a dénoncé « un ciblage systématique qui vise à priver la population d’électricité ». Il a souligné la crise économique et humanitaire provoquée par les agressions turques. De leur côté, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont dénoncé des « crimes de guerre flagrants ».