La conférence, qui réunit des représentants politiques des quatre parties du Kurdistan et des organisations kurdes de la diaspora, s’est achevé à Lausanne, en Suisse.
Conférence kurde tenue à Lausanne le 24 Juillet 2022, à l'occasion du 99e anniversaire du traité de Lausanne

La conférence, qui réunit des représentants politiques des quatre parties du Kurdistan et des organisations kurdes de la diaspora, s’est achevé dimanche à Lausanne, en Suisse.

À l’occasion du 99e anniversaire du Traité de Lausanne, 57 partis politiques, institutions, nombreux intellectuels, personnalités politiques, artistes et universitaires se sont réunis lors d’une conférence organisée par Congrès National du Kurdistan (KNK) à Lausanne, en Suisse.

Au total, 267 personnes ont assisté à la conférence qui a été organisée au Palais de Rumine, où le traité de Losanne a été signé le 24 juillet 1923. 

La réunion a été présidé par Zübeyir Aydar, Aziz Memli, Dilşah Osman et Blase Jabbar Ferman.

Lors du discours d’inauguration, M. Karamus, co-président du KNK, a d’abord salué les participants puis a déclaré que 99 ans se sont écoulés depuis le Traité de Lausanne et que pendant cette conférence, toutes les institutions et personnalités kurdes manifesteront leur position contre le Traité de Lausanne. 

Abdulkerim Omer, de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, a prononcé le premier discours après une projection d’un court documentaire sur le Traité de Lausanne. Soulignant que les menaces et les attaques de l’État turc contre la révolution du Rojava se poursuivent, Omar a déclaré : « La révolution du Rojava doit être défendue afin qu’il n’y ait pas de nouveau Lausanne ».

Le co-président de Kongra-Gel, Remzi Kartal, a quant à lui souligné l’importance de la tenue de cette conférence, soulignant que les Kurdes ne sont plus les Kurdes d’il y a un siècle.

Zozan Serhat qui a pris la parole au nom du Mouvement des femmes kurdes d’Europe (TJK-E), a déclaré qu’en tant que femmes kurdes, elles n’accepteront plus l’occupation et la trahison. « Dans cette salle, le Kurdistan était divisé en 4 parties. Aujourd’hui, nous avons réuni les Kurdes des quatre parties. Les Kurdes ne doivent plus mourir, ils ne doivent plus être bombardés par des avions » a déclaré Serhat.