Douze des 24 personnes arrêtées lors de descentes violentes dans des domiciles à Batman (Êlih) le 16 novembre ont été placées en détention.

Parmi les personnes interpellées figurent six enfants. Toutes ont été arrêtées dans des conditions marquées par des actes de torture. Après avoir été entendues par le bureau du procureur, 12 d’entre elles ont été déférées au Tribunal pénal de la paix avec une demande de mise en détention. Ces personnes ont ensuite été incarcérées, tandis que les 12 autres, dont les six enfants, ont été relâchées sous contrôle judiciaire.

Les accusations portées contre les personnes emprisonnées incluent le chef d’inculpation de « résistance empêchant l’exercice des fonctions ».

Ces arrestations, dénoncées par des organisations locales comme arbitraires et abusives, s’inscrivent dans un contexte de forte répression à l’égard des populations de la région.