Les Mères du Samedi, rassemblées pour Bahri Kağanaslan, assassiné en détention, ont lancé un appel à la démocratisation pour résoudre la question kurde.

Pour la 1022e fois, les Mères du Samedi se sont réunies sur la place Galatasaray pour demander justice pour leurs proches disparus et assassinés en détention et pour que les responsables soient jugés. Cette semaine, elles se sont rassemblées en mémoire de Bahri Kağanaslan, assassiné en détention le 29 octobre 1993 à Amed.

Au nom des Mères du Samedi, la secrétaire de la branche d’Istanbul de l’Association des droits de l’homme (IHD), Oya Ersoy, a lu le communiqué de presse. Oya Ersoy a évoqué les discussions en cours sur la question kurde, déclarant : « Il est nécessaire de rappeler, plus fort que jamais, que la question kurde est une question de droits humains et de démocratie, et qu’une démocratisation est impossible en ignorant cette réalité. »

Elle a également détaillé le dossier de Bahri Kağanaslan, enlevé le 29 octobre 1993 dans le village de Baroğlu, près d’Amed, et dont on n’a plus eu de nouvelles depuis.