561 intellectuels condamnent fermement l'occupation, les attaques, les meurtres et l'utilisation d'armes interdites et chimiques par l'État turc au Kurdistan.

561 intellectuels condamnent fermement l’occupation, les attaques, les meurtres et l’utilisation d’armes interdites et chimiques par l’État turc au Kurdistan.

L’État turc poursuit ses attaques contre le sud-Kurdistan (nord de l’Irak) où son armée mène une opération d’invasion depuis la mi-avril. L’armée turque est depuis restée incapable de briser la résistance des combattants kurdes. 

Selon l’agence de presse Rojnews, 561 intellectuels du Kurdistan et de l’étranger ont condamné les attaques d’invasion de l’État turc, appelant à une prise de position et une action claires contre l’utilisation d’armes chimiques et de bombes interdites.

« En tant qu’intellectuels, écrivains, militants, journalistes, artistes, politiciens, scientifiques et activistes environnementaux, nous condamnons fermement l’occupation, les attaques, les meurtres et l’utilisation d’armes chimiques et interdites », indique la déclaration commune publiée samedi.

Soulignant la guerre vicieuse de l’État turc contre la population et les révolutionnaires qui réclame sa liberté, la déclaration poursuit : « L’État turc, d’une part, utilise des armes chimiques et interdites, tandis que, d’autre part, il arrête des journalistes, des militants civils et politiques au nord-Kurdistan (Turquie). Au Rojava, il mène des attaques de drone contre des civils, et au Sud-Kurdistan, il massacre des combattants de la liberté grâce à la collaboration de traîtres. 80 combattants de la liberté ont été martyrisés à la suite de l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie. »

La déclaration cite l’agression de la Turquie contre le peuple kurde et la nature du Kurdistan comme preuve du fascisme et de l’invasion, ainsi que d’une tentative de modifier la démographie du Kurdistan.

Face aux crimes de guerre et aux crimes inhumains commis contre le peuple kurde et les guérilleros de la liberté, l’ONU, les défenseurs des droits de l’homme, les organismes internationaux contre l’utilisation d’armes interdites, les parlementaires, l’Europe et les pays du monde restent silencieux, indique la déclaration. 

« Les gouvernements d’Irak et de la région du Kurdistan n’ont pas réussi à prendre position contre ces attaques. Le PDK aide à la guerre de l’État turc contre notre peuple et nos révolutionnaires. Non seulement le PDK empêche les masques à gaz d’atteindre les guérilleros, mais il bloque également les journalistes et les organismes internationaux qui veulent enquêter sur l’utilisation présumée d’armes chimiques sur le terrain. »

Faisant appel aux instances internationales, les intellectuels ont appelé à agir contre l’écocide et la sale guerre de l’État turc contre les guérilleros de la liberté au Kurdistan.

« Avec ces attaques terroristes, l’État turc viole la souveraineté de l’Irak et de la région du Kurdistan et porte atteinte à la nature. Ce crime fait partie de la stratégie d’occupation de l’Irak et de la région du Kurdistan dans le cadre du projet néo-ottoman du gouvernement AKP-MHP. Ce silence et cette inaction ne font que pousser l’État turc à intensifier ses attaques », indique la déclaration.

Les intellectuels ont exhorté tous les partis politiques et les organisations de la société civile à prendre position contre les crimes de guerre de l’État turc au Sud-Kurdistan.