Selon les données de Kolbarnews, 30 kolbars ont été assassinés par les forces iraniennes et turques en 2022 Dans les zones frontalières
Les Kolbars gagnent leur vie en portant sur leur dos ou à dos d’âne des marchandises telles que cigarettes, téléphones portables, tissus, articles ménagers, thé et, plus rarement, de l’alcool. Ils empruntent, pour ce faire, des itinéraires périlleux, principalement entre le Sud et l’Est-Kurdistan.

Selon les données de Kolbarnews, 30 kolbars ont été assassinés par les forces iraniennes et turques en 2022 dans les zones frontalières situées entre la Turquie, l’Iran et l’Irak.

Selon le bilan annuel diffusé par Kolbarnews, 215 kolbars ont été blessés et 43 autres ont perdu la vie au cours de l’année 2022.

Parmi les kolbars tués, 29 l’ont été par les forces iraniennes des Pasdarans (Gardiens de la révolution) et un autre par des soldats turcs.

Nombre de Kolbars sont par ailleurs décédés du fait des conditions météorologiques difficiles, de chutes ou d’accidents de la route.

Le mot « Kolbar » est un terme kurde composé des mots « kol » (épaules) et « bar » (fardeau). Les Kolbars sont systématiquement pris pour cible par les forces de sécurité iraniennes et turques dans les zones frontalières montagneuses qui divisent le Kurdistan entre l’Irak, l’Iran et la Turquie. Ils gagnent leur vie en portant sur leur dos ou à dos d’âne des marchandises telles que cigarettes, téléphones portables, tissus, articles ménagers, thé et, plus rarement, de l’alcool. Ils empruntent, pour ce faire, des itinéraires périlleux, principalement entre le Sud et l’Est-Kurdistan. Alors qu’ils risquent leur vie dans cette activité, ils ne reçoivent que des rémunérations dérisoires par rapport aux prix de vente des produits sur les marchés de Téhéran. Des dizaines sont tués chaque année, en toute impunité, par les garde-frontières iraniens et turcs.