Le 22 avril, journée des journalistes du Kurdistan, marque l’anniversaire de la fondation du premier journal kurde, au Caire, en 1898.
A cette occasion, l’Union de la Presse démocratique (YRD) a publié un communiqué soulignant que les journalistes kurdes n’acceptent pas la pression exercée sur les médias par les Etats.
Le communiqué est ainsi rédigé : « Le 22 avril a été proclamé Journée des journalistes du Kurdistan en souvenir du premier journal kurde publié au Caire en 1898.
L’État turc a mené à l’encontre des Kurdes des politiques génocidaires, en particulier dans le domaine des médias.
Dans cette période où le monde entier se concentre sur la lutte contre le Covid-19, les travailleurs de la presse ont un grand rôle à jouer pour sensibiliser la société.
Il est également de notre responsabilité de dénoncer le système de la modernité capitaliste qui dégrade la socialité et favorise la propagation des maladies. »
Le YRD a également rappelé qu’en Turquie, être un journaliste constitue un grand crime: « Pour cette raison, des centaines de journalistes sont emprisonnés. Alors que le monde entier libère des prisonniers pour éviter la propagation du coronavirus, le gouvernement fasciste AKP-MHP a adopté une loi d’exécution des peines qui maintient en prison tous celles et ceux qui pensent librement, en particulier les journalistes, signant leur condamnation à mort. La presse libre et démocratique poursuivra sa lutte pour dénoncer les politiques criminelles de ce gouvernement. »