Vingt-et-un des 24 membres du HDK qui avaient été placés en garde à vue à Tekirdağ ont été placés en détention provisoire.

Vingt-et-un des 24 membres du HDK qui avaient été placés en garde à vue à Tekirdağ ont été placés en détention provisoire.

Dans le cadre des opérations politiques menées par la police turque, 24 personnes ont été placées en garde à vue lors de perquisitions effectuées dans plusieurs villes le 23 mai dernier. Les membres et cadres des partis politiques ainsi que des organisations non gouvernementales du Congrès démocratique des peuples (HDK) ont été conduits au siège de la Direction de la sûreté de Tekirdağ.

Les 24 personnes ont été placées en détention et accusées d' »appartenance à une organisation terroriste ». Parmi les personnes placées en détention provisoire, on compte Servet Taşkın, Rahmi Diren, Cezmi Yaman, Turgut Haskan, Turgut Gökçe, Çetin Kale, Adnan Kurt, Ceylan Deniz Adıyaman, Senem Özbey, Zübeyde Karaoğlan, Mehmet Akyürek, Ayla Eroğlu, Ömer Faruk Kırnıç, Aytekin Bulut, Ayşe Yolkesen, Hilmi Karaoğlan, Seza Büyükkılıç, Sinan Göksel, ainsi que deux personnes dont les noms n’ont pas été révélés.

Suite à l’émission de mandats d’arrêt, les co-porte-parole du HDK et les députés du parti de la gauche verte (YSP), Cengiz Çiçek et Esengül Demir, ont tenu une conférence de presse en présence des avocats et des familles. Çiçek a déclaré : « Ce que nous avons vu était un spectacle. Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à ce genre de spectacle. Les détenus sont pris pour cible. »

Çiçek a ajouté : « Le HDK souhaite la paix dans ce pays. Nous voulons une solution démocratique à la question kurde. Le HDK est une structure qui mène une lutte démocratique sur ces terres. Nous voulons dire ceci au régime : nous sommes ici, nous ne partirons nulle part. C’est vous qui partirez. »