La grève de la faim lancée dans les prisons turques pour protester contre l'isolement du leader kurde Abdullah Öcalan est dans son 144e jour.

La grève de la faim lancée dans les prisons turques pour protester contre l’isolement imposé au leader kurde Abdullah Öcalan sur l’île prison d’Imrali est entrée dans son 144e jour. Les grèves de la faim menées en parallèle dans le camp de réfugiés de Makhmour, au Sud-Kurdistan (Irak) et dans celui de Lavrio, en Grèce, se poursuivent depuis respectivement 123 et 106 jours.

Le 27 novembre dernier, des milliers de prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim à durée indéterminée dans les prisons turques afin de mettre fin à l’isolement du leader kurde Abdullah Öcalan, détenu depuis 22 ans dans la prison de haute sécurité d’İmralı, et de protester contre les violations croissantes des droits des détenus. L’action en est à son 144e jour.

123e jour à Makhmour

Le 18 décembre 2020, une grève de la faim en soutien aux prisonniers politiques a été lancée dans le camp de Makhmour, au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak). L’action menée par des femmes dure depuis 123 jours.

106e jour en Grèce

Une autre grève de la faim à durée indéterminée lancée dans le camp de Lavrio, en Grèce, se poursuit depuis 106 jours. Elle est menée par le Mouvement de la jeunesse révolutionnaire (TCŞ), le Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E) et le Centre culturel kurde.