Deux journalistes kurdes ont été placés en garde à vue par la police turque, alors qu’ils couvraient les conséquences du séisme à Urfa
Mahmut Altıntaş, correspondant de l’Agence de presse kurde Mezopotamya (MA) et Sema Çağlak, journaliste à l’agence de presse féminine Jinnews

Deux journalistes kurdes ont été placés en garde à vue mercredi par la police turque, alors qu’ils réalisaient des reportages sur les ravages du séisme à Birecik, dans la province d’Urfa. Libérés après avoir subi un interrogatoire, ils se sont vu confisquer leurs cartes de presse.

Mahmut Altıntaş, correspondant de l’Agence de presse kurde Mezopotamya (MA) et Sema Çağlak, journaliste à l’agence de presse féminine Jinnews, ont été placés en garde à vue mercredi pour avoir couvert les conséquences du tremblement de terre à Birecik, dans la province kurde d’Urfa (Riha). Les deux journalistes suivaient les travaux de sauvetage dans un bâtiment effondré où 21 personnes avaient trouvé la mort.

Les deux journalistes ont été emmenés au poste de police de Birecik pour être interrogés. Altıntaş et Çağlak ont finalement été libérés. Leurs cartes de presse ont cependant été confisquées par la police.