Un vieil homme a été abattu par les gardes-frontières turques alors qu'il travaillait dans un champ agricole à Idlib, a rapporté L’OSDH
Selon l'Observatoire syrien des Droits de l'Homme, 502 civils ont été tués par les gardes-frontières turcs depuis le début de la crise syrienne

Un vieil homme a été abattu par les gardes-frontières turcs alors qu’il travaillait dans un champ agricole à Idlib, dans le nord de la Syrie, a rapporté L’OSDH.

L’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH) a signalé qu’un vieil homme avait été abattu par les gardes-frontières turcs, alors qu’il travaillait sur une terre agricole près du village d’Al-Mushayrifah, dans le district frontalier de Salqin, au nord-ouest de la province d’Idlib. 

Selon les statistiques de l’Observatoire, le nombre de civils syriens tués par les gendarmes turcs depuis le début de la crise en Syrie s’élève à 502. Parmi les victimes, l’on compte 92 mineurs de moins de dix-huit ans et 45 femmes.

« Nous condamnons les attaques et les refoulements violents pratiqués par la gendarmerie turque contre les civils syriens qui fuient les malheurs de la guerre près de la frontière syro-turque », a déclaré l’Observatoire.

Alors que le gouvernement turc garde les postes frontaliers fermés pour les Syriens tout en permettant aux véhicules militaires et aux soldats d’entrer en Syrie par les mêmes passages, aggravant encore la situation déjà désastreuse de la Syrie, la gendarmerie turque poursuit ses atrocités contre les civils syriens qui fuient les combats meurtriers.

En janvier 2022, l’OSDH a documenté la mort de trois civils, dont un enfant, tués par les gardes-frontières turcs dans les zones frontalières de Qamishlo, Kobanê et Idlib. Au cours de la même période, six civils ont été torturés par les forces de sécurité turques alors qu’ils tentaient de franchir la frontière, a rapporté l’organisation de défense des droits humains.