Les fenêtres de l'école primaire Salih Kendal du camp de réfugiés kurdes de Makhmour ont été brisées et les murs impactés en raison du bombardement aérien de l'État turc survenu le 5 juin dernier.
École primaire Salih Kandal dans le camp de réfugiés de Makhmour.

Les fenêtres de l’école primaire Salih Kendal du camp de réfugiés kurdes de Makhmour ont été brisées et les murs impactés en raison du bombardement aérien de l’État turc survenu le 5 juin dernier. 

S’exprimant à l’agence de presse kurde Rojnews, Tahir Isiv, l’un des surveillant de l’école, indique que: « un massacre des enfants a été évité de justesse à Makhmour ». 

« Cet endroit où le bombardement a eu lieu est une zone fréquenté par les enfants. Les enfants se retrouvent et jouent chaque jour là-bas, heureusement qu’à ce moment c’était les vacances et qu’il faisait très chaud, donc personne ne se trouvait sur place », a indiqué le gardien de l’école Salih Kandal. 

« Si cela s’était produit dans les prochaines heures, il y aurait eu un massacre ».

Et d’ajouter : « Après mon arrivée à l’école, j’ai voulu ouvrir les fenêtres, la fenêtre est immédiatement tombée entre mes mains. Certaines fenêtres ont éclatés, d’autres brisés, les murs, ainsi que les étagères étaient complètement impacté par les débris et la pression du bombardement ». 

Un autre surveillant de l’école, Tahir Yusuf souligne qu’ils sont sous l’égide des Nations Unies et du gouvernement irakien en tant que réfugiés du camp de Makhmour et les condamne pour leur indifférence.

« J’appelle les institutions de défense des droits humains à réagir face aux attaques de l’État turc », a conclu Tahir Yusuf.

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