Un enfant a été tué par un tir de roquette à Hassaké dans des affrontements entre les forces du régime de Damas et la milice Difa Al Watani.
Une partie de la ville de Hassaké est sous le contrôle du régime d'Assad

Un enfant a été tué par un tir de roquette à Hassaké, dans des affrontements entre les forces du régime de Damas et la milice Difa Al Watani.

Des affrontements entre les forces affiliées au régime de Damas et les mercenaires de Difa Al Watani (Forces de défense nationale, FDN) se déroulent depuis mercredi dans la zone contrôlée par le régime syrien à Hassaké, au nord-est de la Syrie.

Au cours de ces affrontements, un enfant de deux ans, Zedan Mihemed, a perdu la vie suite à l’impact d’une roquette sur une maison dans le quartier de Kelasê. Originaire de Deir ez-Zor, la famille de Zedan Mihemed était venue à Hassaké pour fuir la guerre.

Une partie de la ville de Hassaké est sous le contrôle du régime d’Assad. En raison des combats qui ont éclaté tôt mercredi matin dans un quartier contrôlé par le gouvernement de Damas, de nombreuses personnes cherchent à se réfugier dans les zones contrôlées par l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES). Des armes lourdes sont utilisées par les deux parties.

Les FDN sont un groupe paramilitaire mis en place par le régime syrien. Cependant, des affrontements ont éclaté à Hassaké en août dernier après que le commandant local des FDN, Abdul Qadir Hamo, ait physiquement attaqué le chef de la tribu Jubur et son neveu. Les membres de la tribu sont ensuite descendus pour exiger l’expulsion de Hamo par le gouvernement syrien. Les troupes gouvernementales se sont alors emparées des postes de la milice. Depuis lors, il y a des tensions entre les deux parties dans les quartiers contrôlés par le gouvernement. Dans une vidéo largement diffusée, Hamo a appelé ses miliciens à attaquer les forces gouvernementales jusqu’à ce qu’elles leur rendent leurs postes à Hassaké. “Vous n’êtes pas des soldats de l’État. L’État est votre ennemi”, a déclaré le commandant des FDN à ses miliciens.

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