Le centre PEN kurde, également connu sous le nom d'Union des intellectuels et écrivains kurdes, a publié une déclaration condamnant les attaques politiques à l'encontre des journalistes et artistes au Kurdistan du Nord (Turquie). La déclaration souligne les pressions constantes et les entraves à la liberté de la presse dans la région.

Le Centre PEN kurde, également connu sous le nom d’Union des intellectuels et écrivains kurdes, a publié une déclaration condamnant les attaques politiques à l’encontre des journalistes et artistes au Kurdistan du Nord (Turquie). La déclaration souligne les pressions constantes et les entraves à la liberté de la presse dans la région.

Dans le cadre d’une enquête menée par le bureau du procureur général de Diyarbakır dans 21 provinces, 216 personnes ont été arrêtées, dont 144 artistes, journalistes, avocats et politiciens. Jusqu’à présent, 48 d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Le Centre PEN kurde a exprimé sa préoccupation face à ces arrestations massives.

Journalistes détenus et accusés de terrorisme

Parmi les journalistes arrêtés figurent Mehmetşah Oruç, Beritan Canözer, Abdurrahman Gök et Remzi Akkaya, accusés d’être “membres d’une organisation terroriste”. La déclaration du Centre PEN kurde condamne également les nouvelles arrestations effectuées samedi dernier, dont celles de Dicle Müftüoğlu, co-président de l’Association des journalistes de Dicle Firat (DFG), et Sedat Yılmaz, rédacteur en chef de l’Agence de la Mésopotamie.

La pression s’intensifie à l’approche des élections du 14 mai

Le gouvernement AKP-MHP est accusé d’augmenter la pression et les attaques contre les journalistes et les artistes à l’approche des élections du 14 mai. Les journalistes sont confrontés à des obstacles croissants dans l’exercice de leur métier.

La loi sur la désinformation, un nouvel outil de censure

Le Centre PEN kurde dénonce la récente promulgation de la loi sur la désinformation, perçue comme une nouvelle tentative de museler les journalistes et de les empêcher d’exercer leur profession. L’organisation affirme qu’elle continuera à protéger le travail et la lutte des journalistes de la presse libre.

Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a également condamné ces arrestations, exhortant les autorités turques à libérer immédiatement les journalistes et avocats de journalistes arrêtés, soulignant l’importance de préserver la liberté de la presse.

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