Malgré la propagation de la pandémie de Covid-19, les administrations pénitentiaires turques n’ont pas cessé d’exercer des pratiques inhumaines à l’égard des prisonniers politiques.
Les détenus de la prison de type F de Kürkçüler, à Adana, ont été battus le 4 avril par les gardiens de la prison pour avoir protesté contre l’inaction du gouvernement qui a causé la mort de la chanteuse kurde, membre de Grup Yorum.
La mère d’un prisonnier a raconté à l’agence de presse kurde ANF que son fils avait expliqué, lors de sa conversation téléphonique hebdomadaire, que lui est ses amis avaient été battus par les gardiens de la prison de Kürkçüler.
« Lors de notre conversation, le 8 avril, mon fils m’a annoncé que lui et ses trois amis de cellules ont été battus par les gardiens de la prison, parce qu’ils protestaient contre la mort de la chanteuse Helin Bölek. » a indiqué Emine Aydin, la mère du prisonnier politique.
Mme Aydin a également indiqué que l’une des personnes battus par les gardiens était un homme de 70 ans.
« Mon fils souffre de la maladie de Crohn, il est très sensible à la poussière et aux bactéries mais malgré la propagation du virus, les autorités ne l’ont pas libéré » a indiqué Mme Aydin.