Alors que la Turquie multiplie les frappes aériennes contre les infrastructures du nord de la Syrie, le commandant des FDS, Mazloum Abdi, a appelé à une intervention immédiate de la communauté internationale.

Alors que la Turquie multiplie les frappes aériennes contre les infrastructures du nord de la Syrie, le commandant des FDS, Mazloum Abdi, a appelé à une intervention immédiate de la communauté internationale. “Nous comptons sur les accords avec la Coalition mondiale pour éviter une aggravation de la situation et le déclenchement d’une guerre majeure”, a averti M. Abdi lundi.

L’escalade alarmante des attaques turques contre les infrastructures vitales du nord et de l’est de la Syrie (Rojava) révèle l’engagement de la Turquie dans une “nouvelle politique d’extermination”, a déclaré lundi Mazloum Abdi, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Le ciblage délibéré d’infrastructures vitales ne cause pas seulement d’importantes pertes civiles, mais suscite également des craintes, sape la stabilité régionale et augmente le risque de conflit transfrontalier, a expliqué M. Abdi, affirmant qu’il s’agissait d’un tournant dangereux dans les opérations militaires turques.

Appelant la Turquie à se recentrer sur ses problèmes internes et à les régler à l’intérieur de ses propres frontières, M. Abdi a souligné l’urgence d’une intervention internationale. Le commandant des FDS a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme aux agressions de la Turquie et maintenir la stabilité dans la région.

“Le silence de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de humains est inquiétant”, a déclaré Abdi, réitérant l’importance de la coopération des FDS avec la coalition mondiale dirigée par les États-Unis contre l’État islamique (EI).

“Nous comptons sur les accords avec la coalition mondiale pour éviter l’aggravation de la situation et le déclenchement d’une guerre majeure”, a souligné le commandant des FDS.

La dernière vague d’attaques turques sur le nord et l’est de la Syrie a commencé le 23 décembre en représailles aux pertes militaires subies par les forces turques lors des opérations contre les positions du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) au Sud-Kurdistan. Les bombardements se sont poursuivis lundi et la Turquie a fait des ravages en frappant 25 sites d’infrastructures critiques. Le nombre de morts s’élève à huit, et un hôpital figure parmi les dernières cibles.

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