Dans un rapport publié récemment, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) dénonce une vague d'expulsions forcées orchestrée par les autorités turques, ciblant plus de 200 ressortissants syriens. Ces derniers auraient été contraints de quitter le territoire turc pour rejoindre la campagne nord d'Alep, le tout dans un délai de 48 heures.
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Dans un rapport publié récemment, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) dénonce une vague d’expulsions forcées orchestrée par les autorités turques, ciblant plus de 200 ressortissants syriens. Ces derniers auraient été contraints de quitter le territoire turc pour rejoindre la campagne nord d’Alep, le tout dans un délai de 48 heures.

L’OSDH précise que ces déportations se sont effectuées via les points de passage situés dans les zones occupées par la Turquie. Un total de 215 individus auraient été concernés, transportés en quatre vagues successives de bus vers les points de passage de Bab Al-Salamah et de Jarablus.

Les autorités turques auraient procédé à un enregistrement minutieux des données biométriques des personnes expulsées, tant digitales qu’oculaires, dans l’optique de prévenir tout retour ultérieur sur leur territoire. De plus, il aurait été exigé des personnes déportées qu’elles apposent leur empreinte digitale sur des documents attestant de leur retour volontaire en Syrie, malgré le caractère forcé de ces déplacements.

L’observatoire met en lumière une pratique qui, loin d’être isolée, s’inscrit dans une tendance plus large de rapatriements forcés de réfugiés syriens par la Turquie, une situation qui suscite de vives inquiétudes auprès des organisations de défense des droits humains.

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