Pakhshan Azizi, militante kurde et ancienne prisonnière politique, sera jugée dans les prochaines semaines par le Tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran, selon la notification qu'elle a reçue. Diplômée en travail social de l'Université Allameh Tabatabaei à Téhéran, Azizi est actuellement détenue en détention provisoire dans le quartier des femmes de la prison d'Evin à Téhéran, rapporte le Réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN).

Pakhshan Azizi, militante kurde et ancienne prisonnière politique, sera jugée dans les prochaines semaines par le Tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran, selon la notification qu’elle a reçue. Diplômée en travail social de l’Université Allameh Tabatabaei à Téhéran, Azizi est actuellement détenue en détention provisoire dans le quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran, rapporte le Réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN).

Accusée d’être membre d’un des partis d’opposition, elle a été soumise à la torture physique et psychologique par les interrogateurs de sécurité pendant sa détention de quatre mois dans la section 209 de la prison d’Evin. En réponse, Azizi a entamé une grève de la faim pour protester contre la torture et la pression exercée par le ministère du Renseignement pour obtenir des « aveux » forcés et lui faire accepter l’accusation d’appartenance à un groupe d’opposition.

Malgré la torture et la pression, elle a rejeté toutes les accusations, affirmant n’avoir travaillé que comme travailleuse sociale et traductrice dans des zones de conflit pendant plusieurs années.

Durant sa récente détention dans la section 209 d’Evin, l’activiste s’est vue refuser l’accès à une représentation légale.

Originaire de Mahabad, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, Azizi a été arrêtée à Téhéran le 4 août, en même temps que plusieurs membres de sa famille, par des agents du ministère du Renseignement. Alors que les membres de la famille détenus ont été relâchés après quelques jours d’interrogatoire, Azizi a été emmenée à la section 209 de la prison d’Evin. Le 11 décembre, à la fin de son interrogatoire, elle a été transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin.

Azizi avait déjà été arrêtée par les forces de sécurité le 16 novembre 2009 lors d’un rassemblement d’étudiants kurdes à l’Université de Téhéran pour protester contre les exécutions politiques au Kurdistan, et avait été libérée sous caution après quatre mois. Elle vivait dans la région du Kurdistan en Irak ces dernières années.

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