La marche pour la liberté du leader Kurde Abdullah Öcalan a poursuivi son périple vendredi dans la ville d’Amiens, marquant le 19ème jour d’un parcours de 25 jours entre Paris et Strasbourg.

Organisée par le Conseil Démocratique Kurde de France (CDK-F) et le Mouvement des Femmes Kurdes en France (TJK-F), cette marche a débuté le 22 janvier. Elle vise à rallier Strasbourg, siège des institutions de l’Union Européenne, sous le slogan « Liberté pour Abdullah Öcalan, Justice pour les Kurdes ». Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale « Liberté pour Abdullah Öcalan, une Solution Politique à la Question Kurde », lancée mondialement le 10 octobre 2023.
À Amiens, le cortège a démarré de la place Léon Gonthier pour rejoindre la place Alphonse Fiquet. Les manifestants ont distribué des milliers de tracts et sensibilisé les riverains aux conditions d’isolement d’Abdullah Öcalan, leader du peuple kurde.
L’enthousiasme a marqué la marche, ponctuée de slogans appelant à la liberté d’Öcalan. À l’issue de la marche, les activistes ont organisé une danse sur la place Alphonse Fiquet et dispensé des informations brèves aux passants sur la situation d’Öcalan et du peuple kurde.
Des cartes postales, collectées tout au long de la journée, ont été envoyées à l’île d’İmralı, où Öcalan est détenu en isolement total, accompagnées de slogans et discours en soutien au leader kurde.
Après la manifestation, les activistes se sont rendus au Centre Communautaire Kurde Démocratique d’Amiens pour une réunion publique. L’objectif de la démonstration et les responsabilités individuelles dans le cadre de la campagne « Liberté pour Abdullah

Öcalan, une Solution Politique à la Question Kurde » y ont été discutés.
La marche se terminera à Strasbourg le 15 février, jour anniversaire du complot international contre Abdullah Öcalan. Le fondateur du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) avait été enlevé au Kenya le 15 février 1999, suite à la coopération de services secrets internationaux, un acte considéré comme contraire au droit international, initié avec le départ forcé d’Öcalan de Syrie le 9 octobre 1998. La communauté kurde saisit cet anniversaire pour exiger la libération de ce leader âgé de 74 ans et une solution politique à la question kurde.

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