Critiquant la dernière décision de justice contre les journalistes et les militants du sud-Kurdistan (Irak), l'UE a publié une déclaration appelant au respect des droits dans de nombreux domaines, notamment l'équité des procès et la liberté d'expression.

Critiquant la dernière décision de justice contre les journalistes et les militants du sud-Kurdistan (Irak), l’UE a publié une déclaration appelant au respect des droits dans de nombreux domaines, notamment l’équité des procès et la liberté d’expression.

Les journalistes kurdes Şerwan Şerwani, Guhdar Zebari et Ayaz Karam, ainsi que les militants Şivan Saeed Omar et Hariwan Issa, ont été condamnés à 6 ans de prison en février, après un procès serré de 9 heures qui a eu lieu à Hewlêr (Erbil) et a duré pendant deux jours. Cette décision a ensuite été confirmée par la cour d’appel.

Le communiqué publié par la délégation irakienne de l’Union européenne a attiré l’attention sur les pressions exercées sur les journalistes et militants de l’opposition au Kurdistan du Sud. La déclaration, qui exprime non seulement la préoccupation de la délégation irakienne de l’UE, mais aussi celle des autres États membres, souligne que la liberté de la presse est obligatoire pour des institutions démocratiques, transparentes et fiables.

Le communiqué a également souligné que la décision du tribunal empêchait différentes voix de se faire entendre au sud-Kurdistan et empêchait les journalistes d’exercer leur profession sans crainte. Le communiqué a noté que même les réunions de certains journalistes avec le consulat allemand ou des organisations de la société civile à Hewlêr étaient incluses dans l’acte d’accusation, et a déclaré que cela était « alarmant ».

La déclaration a appelé le Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) à s’acquitter de ses responsabilités dans des questions telles que les droits de l’Homme, l’équité des procès, la liberté d’expression et la presse.