Les six femmes journalistes dénoncent des actes de violence et des violations de leurs droits après leur arrestation samedi soir.
Samedi soir, six journalistes – Zeynep Kuray, Eylem Nazlier, Yadigar Aygun, Pinar Gayip, Esra Soybir et Serpil Ünal – ont été arrêtées à Istanbul alors qu’elles manifestaient contre la détention de leurs confrères survenue la semaine précédente. Suite à leur placement en garde à vue, elles ont finalement été libérées.
Eylem Nazlier, l’une des journalistes concernées, a partagé son expérience sur Twitter. Elle déclare : « Nous avons été libérés. Nous avons été menottés à l’envers pendant des heures. Après avoir été placée en garde à vue, j’ai été torturée et battue dans le véhicule de police. Je souffre encore d’un coup à la tête. Un jour, ils rendront sûrement des comptes pour cela et pour les violations de nos droits. »
Ces allégations de violences policières soulèvent des inquiétudes quant au traitement des journalistes et au respect de la liberté d’expression en Turquie. Les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse continueront à surveiller la situation de près.
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