Plusieurs villes kurdes ont été ce mardi matin le théâtre d'opérations ayant entraîné l'arrestation d'au moins 126 personnes. Des mandats de d’arrêt ont été délivrés pour 216 personnes dans le cadre d'une enquête basée à Amed (Diyarbakır), un peu moins de trois semaines avant les élections du 14 mai.

Plusieurs villes kurdes ont été ce mardi matin le théâtre d’opérations ayant entraîné l’arrestation d’au moins 126 personnes. Des mandats de d’arrêt ont été délivrés pour 216 personnes dans le cadre d’une enquête basée à Amed (Diyarbakır), un peu moins de trois  semaines avant les élections du 14 mai.

Les personnes arrêtées sont des journalistes, des politiciens, des avocats, des dirigeants syndicaux et des artistes. Une accusation arbitraire et systématique d'”appartenance à une organisation terroriste” est citée pour justifier les détentions.

Les journalistes et avocats figurent parmi les personnes les plus touchées par les arrestations. 

Des perquisitions ont été menées dans les branches Amed, Van, Urfa, Batman et Mardin de l’Association des avocats pour la liberté, ainsi que dans les locaux du théâtre de la ville d’Amed, de l’Association de la culture et de l’art Dicle, de l’Association de la culture et de l’art de Mésopotamie et du BKM. Au moins 10 journalistes, 25 avocats et de nombreux artistes font partie des personnes détenues.

Les noms des personnes détenues ont été divulgués, notamment ceux d’Abdurrahman Gök, rédacteur en chef de la Mesopotamia News Agency (MA), et de nombreux avocats tels que Mehmet Öner, Halise Dakalı, Özüm Vurgun, Bünyamin Şeker et Berdan Acun.

Cette opération a été menée alors que les élections présidentielles et législatives approchaient, ce qui soulève des inquiétudes quant à la suppression de la dissidence et des voix critiques avant les élections.

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