Les habitants de Manbij, attaqués par l'armée turque et les mercenaires djihadistes qui lui sont affiliés, ont indiqué à l’agence de presse kurde Hawarnews que l'État turc prenait délibérément pour cible les civils.

Les habitants de Manbij, attaqués par l’armée turque et les mercenaires djihadistes qui lui sont affiliés, ont indiqué à l’agence de presse kurde Hawarnews que l’État turc prenait délibérément pour cible les civils.

Arab Hesen, Tukhar, Qert Weran, Gir Hok, Sayada, Dendeniye et de nombreux autres villages adjacents à la ligne de front sont pris pour cible par les forces d’occupation turques et des groupes de mercenaires affiliés, ce qui représente un grave danger pour la vie des habitants.

Selon des observateurs indépendants, ces attaques nuisent à la sécurité et à la stabilité qui prévalent dans les régions de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES), contrairement à toutes les zones occupées par les forces turques, ainsi qu’aux offres de l’armée d’occupation turque de déplacer les gens de leurs terres pour préparer le terrain à d’autres attaques visant à occuper d’autres zones.

S’adressant à l’agence de presse Hawarnews (ANHA), Mohamed Elush, du village d’Arab Hesen, à 20 km de la ville de Manbij, a déclaré : « A des heures tardives de la nuit, le village est bombardé, ce qui provoque la peur et la panique, car nous sommes tous la cible des forces d’occupation turques et des groupes de mercenaires affiliés ». Ajoutant qu’ils résisteraient jusqu’au dernier moment, Elush a souligné qu’ils vivent dans des conditions désastreuses et que tous les murs sont marqués par les bombardements.

Hamza Ali, un combattant du Conseil militaire de Manbij, a confirmé que les civils sont ciblés intentionnellement par les forces d’occupation turques qui causent des dommages aux biens civils. Il a ajouté : « Des balles pleuvent sur les gens dans leurs maisons. »

Dernièrement, les forces d’occupation turques et les groupes de mercenaires affiliés ont intensifié leurs attaques sur différentes zones du nord et de l’est de la Syrie, notamment sur Ain Issa, en violation flagrante des accords de cessez-le-feu conclus séparément entre la Turquie et la Russie et entre la Turquie et les États-Unis en octobre 2019.

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