Le porte-parole des YPG, Nûrî Mahmud, a déclaré que ses forces n'avaient rien à voir avec l'attaque de l'hôpital d'Afrin survenue samedi dernier.
Nûrî Mahmud, porte parole des YPG, a condamné l'attaque meurtrière perpétrée samedi contre un hôpital de la ville occupée d'Afrin.

Le porte-parole des YPG, Nûrî Mahmud, a déclaré que ses forces n’avaient rien à voir avec l’attaque de l’hôpital d’Afrin survenue samedi dernier.

Nûrî Mahmud, porte-parole des Unités de Protection du Peuple (YPG), a publié un communiqué concernant l’attaque qui a visé, samedi 12 juin, un hôpital dans le centre de la ville kurde d’Afrin occupée par la Turquie, au nord de la Syrie.

Le communiqué dit ce qui suit: « De nombreux civils innocents ont perdu la vie dans l’attaque qui a visé un hôpital dans le centre-ville d’Afrin le 12 juin. Le président turc Erdogan a accusé nos forces d’avoir perpétré cette attaque.

Le gouvernement turc qui utilise le terrorisme à l’intérieur et à l’extérieur, notamment en Syrie, ne peut pas accuser les autres de terrorisme. Ceux qui commettent tout type de terrorisme sur ordre direct d’Erdogan dans les zones qu’ils ont occupées ne peuvent pas se présenter comme les défenseurs des civils.

En tant que YPG, nous condamnons cette attaque. Nous n’avons rien à voir avec l’attaque, et cibler les civils n’est pas une méthode de notre lutte. Nous luttons depuis des années contre le terrorisme et l’occupation afin de sauver notre peuple de la terreur qui, avec le soutien de la Turquie, s’est répandue en Syrie. Nous affirmons une fois de plus que la protection des civils est l’objectif premier de notre lutte. »