Après l'occupation d'Afrin par l'État turc le 18 mars 2018, des milliers de personnes ont été forcées de migrer vers Shehba. A l’approche de l’hiver, le gouvernement de Damas durcit l'embargo sur la région.
Après avoir été chassée par l'invasion turque, la population d'Afrin réfugiée à Shehba est soumise à un embargo du régime syrien

Après l’occupation d’Afrin par l’État turc en mars 2018, des milliers de personnes ont été forcées de migrer vers Shehba. A l’approche de l’hiver, le gouvernement de Damas durcit l’embargo sur la région.

Le régime de Damas, qui a empêché le passage des fournitures alimentaires et sanitaires dans la région ainsi que les besoins hivernaux, n’a pas autorisé non plus le passage du matériel pédagogique préparé pour la région de Shehba par l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES).

Les habitants d’Afrin réfugiés à Shehba ont déclaré avoir des difficultés à subvenir à leurs besoins fondamentaux, mais ont ajouté qu’ils surmonteraient cette phase difficile, en coopération avec l’AANES.

Ebdo Îso a déclaré: « Le gouvernement ne permet pas à la nourriture et au carburant d’atteindre la région. Le conseil du canton d’Afrin distribue gratuitement du carburant à la population, malgré les moyens limités. Je condamne cette politique du gouvernement de Damas envers le peuple d’Afrin à Shehba ».

Selahdîn Bîlal, qui séjourne dans le camp de Berxwedan à Fafîn, a déclaré: « Je condamne la politique mise en œuvre par le gouvernement de Damas contre les réfugiés d’Afrin qui continuent leur vie dans des camps et des maisons en ruines. Le gouvernement a bloqué toutes les routes menant à Shehba et a confisqué l’aide destinée à être envoyée ici. L’État turc occupant et ses mercenaires nous ont forcés à quitter nos terres et le gouvernement de Damas nous impose en plus un embargo ».

Ajoutant que le gouvernement de Damas tentait de provoquer des conflits entre l’administration autonome et le peuple, Bîlal a déclaré: « Nous faisons confiance à l’administration autonome. Notre résistance se poursuit dans les camps de Shehba. Nous résisterons jusqu’à notre retour à Afrin malgré toutes les difficultés que nous traversons. »

Fîdan Ico a déclaré de son côté que les difficultés auxquelles les réfugiés étaient confrontés se sont accrues en raison de l’embargo et qu’ils avaient des difficultés à subvenir à leurs besoins primaires et de santé.

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