La région occupée d'Afrin est le théâtre d'une tragédie environnementale en cours, alors que les mercenaires soutenus par la Turquie continuent de détruire impitoyablement les arbres et les terres agricoles.

La région occupée d’Afrin est le théâtre d’une tragédie environnementale en cours, alors que les mercenaires soutenus par la Turquie continuent de détruire impitoyablement les arbres et les terres agricoles.

Des milliers d’oliviers, de noyers et de figuiers ont été abattus, tandis que des incendies délibérés ravagent la forêt. Outre les atteintes à la nature, les droits de l’Homme des habitants subissent également des violations révoltantes, avec des enlèvements, des tortures et des exécutions. Cette sombre réalité soulève des préoccupations quant à l’avenir de la région et de ses habitants.

La région d’Afrin est confrontée à une crise environnementale sans précédent, provoquée par les actions des mercenaires turcs : Selon des sources locales, les mercenaires soutenus par la Turquie ont abattu des dizaines d’oliviers, de noyers et de figuiers dans un village d’Afrin. En mai seulement, plus de 2 000 oliviers et grenades ont été abattus, tandis que 18 000 oliviers ont été brûlés. Des incendies intentionnels ont ravagé de vastes zones forestières, détruisant l’écosystème naturel.

Outre les dommages environnementaux, les habitants d’Afrin font face à des violations flagrantes de leurs droits fondamentaux : Avant l’invasion turque, Afrin était l’un des endroits les plus paisibles et sûrs de la Syrie, mais la guerre a entraîné la mort de centaines de civils. La population kurde d’Afrin est passée de plus de 90 % des habitants avant l’occupation à seulement 15 à 22 %. Les violations des droits de l’Homme, notamment les enlèvements, les tortures et les exécutions sommaires, sont devenues monnaie courante.

Les mercenaires d’Afrin ont mis en place un système de financement basé sur des enlèvements et des rançons, ajoutant une couche supplémentaire de souffrance à la population : Au cours des six derniers mois, douze personnes ont été tuées lors d’attaques d’artillerie, d’attaques de drones ou de coups de feu. La pratique des enlèvements s’est généralisée, avec 173 cas enregistrés et des demandes de rançon pour la libération des prisonniers. Les prisonniers sont détenus dans des prisons de torture, où les rapports font état de décès tragiques dus aux mauvais traitements infligés.

Outre les destructions environnementales et les violations des droits de l’Homme, l’agriculture et les terres agricoles d’Afrin subissent également des dommages considérables : Les groupes de mercenaires ont détruit d’immenses zones forestières et agricoles pour permettre l’installation de colons pro-turcs. Plus de 70 hectares de champs de blé et d’orge ont été incendiés, privant les habitants de leurs moyens de subsistance.

La situation à Afrin est alarmante, avec des mercenaires turcs qui continuent de perpétrer un véritable écocide, détruisant impitoyablement la nature et la vie des habitants. Les conséquences sont désastreuses, avec des violations flagrantes des droits de l’Homme, une population déplacée et des écosystèmes dévastés. Il est crucial que la communauté internationale se mobilise pour mettre fin à cette tragédie en cours et pour protéger les droits fondamentaux des habitants d’Afrin. Sans une intervention urgente, l’avenir de la région et de ses habitants reste incertain, avec des conséquences durables sur l’environnement et la vie des personnes qui en dépendent.

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