Le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK) a annoncé son soutien aux actions des travailleurs de la santé au Kurdistan de l’Est (Rojhilat) et en Iran, dénonçant les conditions de travail difficiles et les violations des droits de ces professionnels.

Dans un communiqué, le comité de santé du PJAK a salué les mouvements de boycott et de protestation initiés par les travailleurs de la santé, soulignant la nécessité pour toutes les institutions de santé de s’opposer à la cruauté infligée aux femmes et à la société.

Les travailleurs de la santé en Iran et au Rojhilat ont lancé des manifestations dans plusieurs régions pour protester contre leurs conditions de travail et les violations de leurs droits. Dans une déclaration publiée mercredi, le comité de santé du PJAK a exprimé son soutien aux actions de ces travailleurs.

Le communiqué du PJAK met en lumière la situation des femmes et des valeurs sociales dans le contexte actuel, dénonçant les attaques du système de modernité capitaliste contre les femmes, vues comme des attaques contre la société dans son ensemble. Le communiqué souligne que les femmes, qui ont historiquement créé et construit la vie, sont désormais ciblées par ce système qui cherche à imposer ses politiques à travers la domination masculine.

Le PJAK rappelle l’importance de l’organisation des femmes pour faire face à cette mentalité patriarcale et renforce la nécessité de développer une auto-défense face à ce système. En se référant aux manifestations « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté) qui ont suivi l’assassinat de Jina Mahsa Amini en septembre 2022, le communiqué souligne que la solidarité et l’organisation des femmes sont des éléments clés pour construire une nouvelle existence.

Le communiqué fait également référence à un récent incident en Inde où une femme médecin a été violée et assassinée, soulignant la nécessité pour les travailleurs de la santé de s’opposer à cette mentalité. Il appelle à une prise de conscience collective, en particulier parmi les professionnels de la santé, pour lutter contre la culture de la violence et de l’oppression qui se propage dans la société.

Le PJAK exhorte enfin les femmes à s’unir sous la philosophie de « Jin, Jiyan, Azadî » et à revendiquer leur identité en tant que femmes libres. Il appelle toutes les institutions et organisations de santé à se mobiliser contre les violences faites aux femmes et à la société, et à soutenir les travailleurs de la santé en Iran et au Rojhilat dans leur lutte pour leurs droits et contre les injustices du régime iranien.

En conclusion, le PJAK réaffirme son soutien aux actions des travailleurs de la santé en Iran et au Rojhilat, et appelle à une solidarité accrue pour mettre fin aux féminicides, aux exécutions et aux arrestations arbitraires.