Le commandant en chez des FDS appelle à une « solution radicale » au problème de l’État islamique
Mazloum Abdi, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS)

Suite à une tentative d’évasion des djihadistes provoquée dimanche par une émeute dans la prison de Hassaké, le commandant en chez des Forces démocratiques syriennes, Mazloum Abdi, exige de la communauté internationale une « solution radicale » au problème des djihadistes détenus dans le nord de la Syrie. 

« Dimanche soir, des djihadistes détenus de l’EI ont déclenché une émeute dans une prison de Hesekê. Certains ont réussi à s’évader dans un premier temps, mais ont été arrêtés  très rapidement », a indiqué Mazloum Abdi. 

Le commandant en chef a poursuivi ses déclarations : « immédiatement après l’incident, d’autres forces de sécurité sont intervenues, la zone autour de la prison a été encerclée par des unités anti-terroristes des FDS, et la coalition internationale a soutenue l’intervention par une surveillance aérienne. Depuis lundi après-midi, la situation est à nouveau sous contrôle ».

Environ 5 000 prisonniers de l’État islamique de 50 pays différents sont détenus dans la prison du district de Khiweran, à Hassaké. Sept milles autres sont détenus dans d’autres prisons de la région, en plus des djihadistes, des dizaines de milliers de familles des membres de l’EI se trouvent également dans des camps dans le nord de la Syrie. Mais l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) et les FDS sont laissés seuls face au problème, car les pays d’origine n’assument pas leur responsabilité envers leurs propres citoyens.