Le chef de la tribu Al-Sadah Ashraf s’oppose à la haine et salue la fraternité kurde

Le représentant des tribus Al-Sadah Ashraf en Syrie et en Irak a souligné que les Forces démocratiques syriennes (FDS) englobent toutes les composantes de la société, soulignant le rôle central de la nation kurde dans la protection de la région grâce aux Unités de protection du peuple (YPG), qui constituent l'épine dorsale de ces forces. Il a également fermement rejeté les discours haineux et les incitations sectaires.

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Les discours hostiles visant les communautés de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES) se sont intensifiés, en particulier à l’encontre de son système d’administration autonome démocratique et des Forces démocratiques syriennes. Ces efforts visent à déstabiliser la sécurité et la cohésion sociale de la région en attisant la discorde entre Kurdes et Arabes, comme l’ont affirmé les chefs tribaux et les dignitaires de la région. Les voix des tribus arabes et de leurs anciens se sont faites de plus en plus entendre contre les appels à la division et à la haine, affirmant leur engagement en faveur de la paix civile et leur soutien indéfectible à leurs membres servant au sein des Forces démocratiques syriennes et du modèle d’administration autonome démocratique.

Les tribus arabes et leurs anciens se sont exprimés de plus en plus ouvertement contre les appels à la division et à la haine, affirmant leur engagement en faveur de la paix dans la société civile et leur soutien indéfectible à leurs membres servant au sein des Forces démocratiques syriennes et du modèle d’administration autonome démocratique.

Rejet des discours de haine et de l’incitation à la haine

Dans ce contexte, Hussein al-Sadah, représentant des tribus al-Sadah Ashraf en Syrie et en Irak, a souligné les tentatives d’acteurs extérieurs visant à semer la discorde dans le nord et l’est de la Syrie par le biais des réseaux sociaux. Ces acteurs se font souvent passer pour des chefs tribaux arabes sans véritable représentation.

Al-Sadah a précisé que les tribus qui habitent la région, malgré leurs origines ethniques et religieuses diverses, ont longtemps maintenu leur solidarité et leur respect mutuel. Il a fait remarquer : « S’il y avait de l’animosité, il n’y aurait pas de sanctuaires pour les martyrs qui englobent toutes les communautés. Leur présence témoigne de la cohésion et de l’affection qui règnent parmi les populations de la région. »

La Syrie a besoin d’un discours d’amour et de fraternité

Al-Sadah s’est adressé à ceux qui propagent la haine et l’incitation à la violence avec un message clair : « La Syrie a besoin d’un discours ancré dans l’amour et la paix. Pourquoi ne pas encourager les Syriens à s’unir pour reconstruire leur patrie ? Assez de sang versé et de discorde ; assez de complots souterrains. Les Syriens doivent s’unir pour reconstruire leur pays ».

Il a également souligné : « Nous devons mettre de côté nos différences et faire passer les intérêts de la Syrie avant les considérations individuelles, sectaires ou partisanes ».

« Les FDS font partie de nous… et nous leur devons notre gratitude »

Al-Sadah a souligné que l’Administration autonome et les Forces démocratiques syriennes sont composées de membres arabes, kurdes et chrétiens. Il a souligné : « Nous avons une dette envers la nation kurde. Lorsque les Unités de protection du peuple ont été formées, elles étaient principalement composées de Kurdes qui n’ont pas engagé les Arabes sur la base de critères ethniques ou sectaires, mais ont fonctionné selon les principes de fraternité et ont invité les Arabes à se joindre à eux. Ensemble, nous avons construit l’auto-administration et nos régions. »

Il a ajouté : « Nous avons démontré au monde entier que nous sommes des bâtisseurs, et non des destructeurs, et que la coopération entre les différentes composantes est la voie à suivre pour développer nos régions et parvenir à une stabilité durable. »

L’avenir de la Syrie réside dans un dialogue inclusif

Pour conclure son intervention, Hussein al-Sadah a souligné que l’avenir de la Syrie dépendait d’un dialogue global entre tous les Syriens. Il a déclaré : « Il n’y a pas d’autre alternative. Lorsque nous engagerons un véritable dialogue en tant que Syriens, nous parviendrons à une solution. Si une partie se considère comme perdante, alors elle perdra effectivement. Les intérêts de la Syrie transcendent tout le reste, et nous la reconstruirons pour qu’elle soit meilleure que sous le régime précédent. »

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