La mairie du 10e arrondissement de Paris à rendu hommage aux militantes kurdes Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez
Événement en hommage à Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, à la mairie du 10e arrondissement de Paris

La mairie du 10e arrondissement de Paris a rendu hommage aux militantes kurdes Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez, onze ans après leur assassinat en plein coeur de la capitale par un agent du MIT.

La Marie du 10e arrondissement de Paris a organisé un événement pour honorer la mémoire de Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez, militantes kurdes assassinées dans la capitale le 9 janvier 2013 par un agent des services secrets turcs (MIT). L’événement a eu lieu mardi soir dans une salle comble, en présence de la maire Alexandra Cordebard. Dans son discours d’ouverture, Mme Cordebard a souligné que ce massacre ne tomberait pas dans l’oubli. Dénonçant une nouvelle fois le secret d’État qui entrave le cours de la justice dans cette affaire, elle a assuré qu’elle et toute son équipe étaient solidaires du peuple kurde.

https://x.com/ElieJoussellin/status/1744823280945496514?s=20

En conclusion, la Maire du 10e a déclaré que le peuple français était redevable aux Kurdes qui avaient défendu la démocratie en luttant contre l’État islamique (EI).

Berivan Fırat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), a souligné que l’une de ces personnes qui avait combattu l’EI à Raqqa était Evin Goyî (Emine Kara), tuée à Paris le 23 décembre 2022, dans un autre attentat terroriste, presque 10 ans après le triple féminicide. Et d’ajouter: “Le massacre de 2013 a été rapidement classé comme une affaire terroriste, mais la justice n’a pas pu être rendue en raison du maintien du dossier sous le secret d’État. Cette situation a ouvert la voie à un autre massacre le 23 décembre 2022.”

La commémoration s’est poursuivie par la projection du documentaire “Trois femmes à abattre”, suive des interventions de la journaliste Laure Marchand et de l’avocate des parties civile Sylvie Boitel. La fin de la soirée a été marquée par un moment de grande émotion, lorsque la chanteuse Nûarîn a interprété une chanson dédiée aux trois militantes kurdes: “Sê jinên azad” (Trois femmes libres).

https://x.com/Le_CDKF/status/1744834721241063586?s=20

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