« L'administration autonome devrait maintenant être officiellement reconnue », a déclaré le président du Parti du futur de la Syrie, Ibrahim Al-Qeftan, lors d’un panel organisé par son parti.
Ibrahim Qaftan, président du parti syrien du future

« L’administration autonome devrait maintenant être officiellement reconnue », a déclaré le président du Parti du futur de la Syrie, Ibrahim Al-Qeftan, lors d’un panel organisé par son parti.

Le panel sur les développements politiques tenu au centre culturel et artistique de Raqqa a rassemblé des membres du Conseil civil de Raqqa, des représentants d’institutions et de nombreux leaders d’opinion.

S’exprimant lors du panel, Ibrahim Al-Qeftan, a noté que l’administration autonome est apparue comme la troisième voie et a défendu l’unité de la Syrie. Soulignant que les États présents en Syrie travaillent pour leurs propres intérêts, Al-Qeftan a ajouté que cette situation prolonge la crise.

« En Syrie, les Kurdes, les Arabes, Arméniens et Assyriens vivent ensemble depuis des millénaires et la Turquie veut perturber cette mosaïque. Ce pluriculturalisme n’est pas dans l’intérêt de l’État turc, c’est pourquoi ce dernier soutient les mercenaires djihadistes et occupe avec eux des régions du nord de la Syrie. Nous continuerons à protéger le peuple contre toutes formes d’attaques comme nous l’avons fait avec 11 000 martyrs contre l’État islamique (EI) », a indiqué de son côté le coprésident du Conseil civil de Raqqa, Mihemednur Al-Dib.

Le président du Parti du future de la Syrie, Ibrahim Al-Qeftan, a conclu : « Notre stratégie est le dialogue. Nous ne voulons pas de guerre. L’administration autonome doit maintenant être reconnue officiellement. Le seul projet viable en Syrie est l’Administration autonome ».

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