La Turquie et ses mercenaires continuent leurs atrocités à Afrin
Des djihadistes alliés de la Turquie défilant dans les rues d'Afrin.

Sur fond d’accrochage entre des groupes de mercenaires soutenus par la Turquie, les forces d’occupation continuent à commettre des crimes contre l’humanité dans la région. 

Les soldats turcs et leurs terroristes djihadistes alliés qui ont occupé Afrin le 18 mars 2018 continuent à prendre pour cible la population locale en commettant des crimes contre l’humanité tels que le pillage, le vol, l’enlèvement, la torture, le viol et les massacres. 

Civils enlevés 

Le groupe mercenaire affilié à l’État turc, Sultan Murad, a enlevé 6 civils du village de Qurt Qilaq dans le district de Shera le 24 septembre. On ne sait pas où se trouvent les civils enlevés: Mihemed Quma Ehmed, Mihemed Ehmed Reso, Issam Menam Moso, Henan Mihemed Muslim, Mustafa Abdulqadir Sex Ehmed et Omer Sahin Moso. 

Le même jour, deux étudiants du nom de Leyal Deri et Beyan Hemo ont été kidnappés par les gangs au centre d’Afrin. Le sort des 28 civils qui ont été enlevés dans différentes régions d’Afrin la semaine dernière reste inconnu. 

La nature détruite, les forêts brulées

Les troupes turques et leurs mercenaires ont incendié les forêts dans le district de Mabata, mettant le feu à la forêt entre les villages de Rota et Kaxire, les gangs ont aussi coupé des dizaines d’arbres dans le district de Rajo. 

Le groupe mercenaire allié de la Turquie, Suqour Al-Sham, a aussi coupé de nombreuses arbres près du village de Qixilbash dans le district de Bilbile. 

Accrochages entre groupes mercenaires 

Des accrochages armés se déroulent entre les groupes mercenaires affiliés à l’Etat turc dans les districts et les villages d’Afrin presque quotidiennement. Rien que la semaine dernière, Jabhat Al Shamiya, a ouvert le feu sur une maison où des bandes amenées de la Ghouta de l’Est étaient installées. 

Le 20 septembre, le groupe « Biyanuni » qui est affilié aux mercenaires de la troisième brigade, a ouvert le feu sur les maisons d’autres mercenaires amenés à Afrin depuis la Ghouta de l’Est. Selon les sources locales, l’attaque a été suivie par un affrontement durant lequel beaucoup de djihadistes ont été blessés. 

Des biens confisqués aux checkpoints 

D’autre part, la soi-disant « police militaire » a mis en place des checkpoints à l’entrée des districts et des villages où ils confisquent les voitures des habitants, leurs biens et leur argent, selon nos sources.