Alors que de nombreux Turcs peinent à subvenir à leurs besoins, ils observent de près le contexte international brûlant, notamment en Ukraine. Avec en ligne de mire les élections présidentielle et législatives prévues dans un peu plus d’un an, qui pourraient voir Recep Tayyip Erdoğan en grande difficulté.
Ankara, 17 février 2022. Des habitants font la queue pour acheter de l’huile d’olive vendue à bas prix par l’Office des produits agricoles Adem Altan/AFP

Alors que de nombreux Turcs peinent à subvenir à leurs besoins, ils observent de près le contexte international brûlant, notamment en Ukraine. Avec en ligne de mire les élections présidentielle et législatives prévues dans un peu plus d’un an, qui pourraient voir Recep Tayyip Erdoğan en grande difficulté.

« Comment voulez-vous que je m’en sorte ? Les gens n’arrivent plus à payer leur facture, ils ne sont pas près de voyager et de faire du tourisme ». Burhan, 47 ans, est commerçant dans la petite ville de Mardin, située dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde, tout près de la frontière syrienne. L’homme se montre particulièrement prolixe quand il s’agit d’évoquer ses conditions de vie. « Tout le monde est très affecté. Nous sommes obligés de faire des choix, y compris pour la nourriture. Et plus les mois passent, plus notre situation est difficile », explique-t-il.

Haut lieu touristique, cette petite ville taillée à flanc de colline est particulièrement touchée par la crise. Un rapide coup d’œil à l’envolée des prix des produits de première nécessité permet de se faire une idée des difficultés de la population : plus 54 % pour le pain, plus 80 % pour l’huile, 120 % pour l’électricité et 25 % pour le gaz naturel, selon des données officielles publiées en janvier. La majorité de la population s’est vu contrainte de réduire drastiquement ses dépenses non essentielles.

Pour lire l’intégralité de l’article de Laurent Perpigna Iban paru sur le site OrientXXI cliquez sur le lien suivant.

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