Le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse de cette année, « L'information en tant que bien public », est un appel à affirmer l'importance de chérir l'information en tant que bien public, et d'explorer ce qui peut être fait dans la production, la distribution et la réception du contenu pour renforcer le journalisme, et pour faire progresser la transparence et l'autonomisation tout en ne laissant personne derrière.

Le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse de cette année, « L’information en tant que bien public », est un appel à affirmer l’importance de chérir l’information en tant que bien public, et d’explorer ce qui peut être fait dans la production, la distribution et la réception du contenu pour renforcer le journalisme, et pour faire progresser la transparence et l’autonomisation tout en ne laissant personne derrière.

Ce thème est d’une pertinence urgente pour tous les pays du monde. Il reconnaît l’évolution du système de communication qui a un impact sur notre santé, nos droits de l’homme, les démocraties et le développement durable.

8 journalistes et 4 collaborateurs de presse ont été tués depuis le 1er janvier 2021. Les dernières victimes sont deux journalistes basques. Le reporter de guerre David Beriain et le cameraman Roberto Fraile ont été tués dimanche, lors de l’attaque du convoi gouvernemental qu’ils accompagnaient sur la route menant au parc national de Pama, dans l’est du pays.

Le 3 mai est l’occasion de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse. C’est aussi une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions de liberté de la presse et d’éthique professionnelle. Tout aussi important, la Journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont la cible de mesures de restriction, voire d’abolition, de la liberté de la presse. C’est aussi un jour de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d’un reportage.

La Turquie se situe 153e sur 180 pays concernant la liberté de la presse. Comme le dit si bien Reporters sans frontières : « Dans cette “Nouvelle Turquie” marquée par l’hyperprésidence de Recep Tayyip Erdogan, où les décisions arbitraires des magistrats et des agences gouvernementales sont la nouvelle norme, la censure d’Internet a atteint des niveaux sans précédent. Remettre en question les autorités et les privilégiés est désormais presque impossible. Si les plateformes internationales de médias sociaux ne parviennent pas à désigner un représentant légal en Turquie et à appliquer les décisions de censure prises par les tribunaux turcs, elles s’exposent à une escalade de sanctions comprenant des amendes, le retrait de la publicité et la réduction de la bande passante dont elles disposent. »

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