Dans une déclaration, le gouvernement du Sud-Kurdistan (Irak) a annoncé qu’il retournerait à Bagdad et entamerait des pourparlers dans le cadre constitutionnel irakien.
Après une réunion sous la direction du Premier ministre du gouvernement du Sud-Kurdistan, Netchirvan Barzani, le Conseil des ministres a annoncé l’acceptation de l’appel du Premier ministre irakien Haider Al-Abadi pour le dialogue, afin de résoudre la crise actuelle.
En ce qui concerne le fait que l’armée irakienne et Hachd al-Chaabi ont repris de nombreuses « régions disputées » dans le Sud-Kurdistan, y compris Kirkouk, le Conseil a décidé que l’appel au dialogue serait accepté.
À la suite de la réunion du Conseil des ministres, la déclaration suivante a été faite :
« Le Conseil des ministres de la région du Kurdistan est prêt à accepter l’appel du Premier ministre irakien Haider Al-Abadi pour le dialogue et les négociations sur les problèmes entre Hewler (Arbil) et Bagdad dans le cadre constitutionnel de l’Irak et se baser sur l’alliance et la solidarité.
En même temps, nous voulons que la communauté internationale aide les deux parties à mener les négociations ».
QU’AVAIT DIT ABADI ?
Après le référendum, le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi a déclaré que; « nous sommes prêts pour le dialogue basé sur le cadre constitutionnel de l’Irak à condition que le référendum soit annulé ».
Qu’a dit Barzani ?
Le président du PDK, Masoud Barzani, et la direction du PDK n’avaient pas accepté cette proposition, déclarant que le référendum ne serait annulé en aucune circonstance. Barzani avait dit : « Nous pourrions aller à Bagdad juste pour négocier les conditions de la séparation ».
LE PLAN ALTERNATIF N’A PAS ETE ACCEPTE
L’envoyé spécial des États-Unis pour la Coalition mondiale contre le groupe État islamique Brett McGurk et des représentants de la Grande-Bretagne, de la France et des Nations Unies avaient rencontré Barzani à Duhok avant le référendum et proposé un autre plan pour que le référendum sur l’indépendance ne soit pas organisé. Selon ce plan, les États-Unis et l’ONU agiraient en tant qu’observateurs.
Cependant, lors d’un discours une heure après cette réunion, Barzani avait annoncé à Zakho qu’il n’accepterait pas cette proposition. Après cela, quelques autres rencontres avec Barzani se sont terminées sans accord.