Fehime Hemo, membre de la présidence du Conseil démocratique syrien, a déclaré que la soi-disant opposition syrienne ne sert qu’aux intérêts de l’État turc, à tel point qu’elle est devenue un jouet aux mains de la Turquie.
Dans une déclaration faite la semaine dernière, Nesir El Heriri, chef du front de la soi-disant opposition syrienne, a appelé la Turquie à intervenir à Tall Rifaat et Manbij. Pour beaucoup en Syrie, cet appel est une trahison. Fehime Hemo, membre de la présidence du Conseil démocratique syrien (MSD), a fait part de ses observations à l’agence de presse Hawarnews (ANHA) sur cette question, qualifiant cette déclaration de honteuse. Selon Mme Hemo, la soi-disant opposition syrienne agit sous la direction de la Turquie et ne se soucie pas des intérêts du peuple syrien.
« DES AGENTS DE L’ETAT TURC »
Faisant référence aux politiques actuelles de la Turquie, Hemo a déclaré : « L’État turc a l’intention de s’emparer de ces territoires et utilise des groupes tels que la soi-disant opposition syrienne à cette fin. Ces groupes agissent en tant qu’agents de la Turquie et se basent sur les intérêts de l’État turc et non sur ceux des peuples syriens. Le nord de la Syrie a été envahi par ces gangs. Le régime turc utilise ces gangs en Libye, dans le Haut-Karabakh et dans le sud-Kurdistan (nord de l’Irak) ».
« L’OPPOSITION EST DEVENUE UN JOUET AUX MAINS DE LA TURQUIE«
Selon Fehime Hemo, l’appel de Nesir El Heriri prouve le fait qu’il est devenu un jouet aux mains d’Ankara. Elle poursuit : « Des personnes sont enlevées et soumises à la torture dans les régions envahies par la Turquie. Chaque jour, de nouveaux massacres sont perpétrés et la nature est dévastée. Tous ces crimes sont commis au vu et au su du monde entier. »
UN DIALOGUE NÉCESSAIRE
Fehime a souligné qu’en tant que représentants du peuple syrien, les membres du MSD sont toujours prêts à dialoguer, insistant sur la nécessité de trouver une solution aux problèmes existants à travers le dialogue. »
Appelant la soi-disant opposition à se baser sur les intérêts du peuple syrien, elle a ajouté : « Un bureau de crise devrait être créé immédiatement pour la résolution des problèmes du peuple syrien. »