Critiquant les Etats européens, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré : « Les pays d’Europe doivent la paix dans laquelle ils vivent au fait que la Turquie héberge 4 millions de réfugiés ». Et d’ajouter : « Aujourd’hui, les villes d’Europe sont ravagées par les flammes. Et ce n’est pas fini »
Prenant la parole dans le cadre de la « Semaine de l’Innovation en Turquie » organisée par l’Assemblée des Exportateurs de Turquie (TIM) dans le Centre des Congrès d’Istanbul, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a tenu ces propos : « Qu’ils attaquent tant qu’ils veulent notre unité, notre union, notre économie, nos frontières, qu’ils tendent des pièges tant qu’ils veulent, ce genre d’opérations ne peut qu’attiser d’avantage notre détermination à atteindre nos objectifs et nous renforcer dans notre lutte.
Évoquant « la gêne des entités concurrencées par la Turquie », Erdogan a déclaré: “Pourquoi? Parce que nous serions trop grands pour être membres à part entière de l’Union européenne. Donc, nous devrions rapetisser parce qu’ils le veulent ainsi, parce que c’est le désir du monarque ? Ce n’est pas pour rien que je dis au moins 3 enfants. Nous allons grandir encore plus. Sachez que, plus nous grandirons, plus nous serons forts.
Nous continuerons à lutter pour Istanbul
« Ils nourrissent encore l’espoir d’un printemps turc »
“Les pays d’Europe doivent la paix dans laquelle ils vivent au fait que la Turquie héberge 4 millions de réfugiés », a déclaré Erdogan avant de poursuivre :
“ Vous aviez promis de nous payer 3+3 milliards d’Euros, où sont vos promesses ? Ces gens ne sont pas honnêtes, leur vie est un mensonge. Laissons de côté la question de l’argent, nous ne trouvons même pas de soutien à nos efforts pour sécuriser le territoire syrien. Ils nourrissent encore l’espoir d’un printemps turc. Pourtant, ils ont amené l’hiver partout où ils ont pénétré. Aujourd’hui, les villes d’Europe sont ravagées par les flammes. Et ce n’est pas fini. Ceux qui ont d’abord fait de la Syrie un bourbier pour ensuite s’en plaindre, essayent aujourd’hui de cerner les frontières de notre pays par un corridor terroriste. Ils parlent aujourd’hui du projet du siècle. Ce projet vise nettement à semer le trouble au Moyen-Orient. Il s’agit là de l’application déguisée de la maxime « diviser pour mieux régner ». La Turquie ne le permettra pas. Nous ne permettrons aucune menace en Syrie à l’encontre de notre pays. »