La série ininterrompue de crimes perpétrés par le gouvernement turc et ses mercenaires alliés à l'encontre de la population et de l'environnement à Afrin ne montre aucun signe d'atténuation.

La série ininterrompue de crimes perpétrés par le gouvernement turc et ses mercenaires alliés à l’encontre de la population et de l’environnement à Afrin ne montre aucun signe d’atténuation.

Dans les derniers incidents, des individus se faisant passer pour des membres du groupe de mercenaires appelé « Police Civile » et des agents présumés du service de renseignement turc (MIT) auraient enlevé de force deux civils de la région d’Afrin sous occupation turque, située dans le nord de la Syrie.

Selon les informations provenant du terrain, Emîn Remzî Kêlo, âgé de 33 ans et originaire du village de Sorke dans le district de Rajo, aurait été enlevé de la résidence du père de sa femme, située dans le village d’Erende, dans le district de Shiye.

De même, une femme de 27 ans nommée Emîne Beşîr Silêman aurait été enlevée dans le district de Jindires.

De plus, lors d’un incident distinct, des mercenaires auraient exigé une rançon de 3 000 dollars à Fewzî Ebo, un habitant du village de Duraqliya, dans le district de Shera, sous la menace d’expulsion de sa propre maison.

Ces enlèvements font suite à une déclaration émise par l’Organisation des Droits de l’Homme Afrin-Syrie le 1er octobre, faisant état de l’enlèvement de trois civils, dont une femme, dans un village du district de Mabata.

Il convient de noter qu’Afrin, autrefois le canton le plus à l’ouest de Rojava, abritait une population diversifiée d’environ 200 000 habitants, principalement composée de Kurdes. Cependant, la région était également le foyer de diverses communautés religieuses, notamment des Yézidis, des Alaouites, des Chrétiens et des Musulmans sunnites.