Lors du festival Radio Onda d’Urto à Brescia en Italie, un concert a eu lieu en faveur de la libération d’Abdullah Öcalan, le leader emblématique du peuple kurde.
Depuis plus de trois décennies, le festival Radio Onda d’Urto tient sa place dans la ville italienne de Brescia. Cette année, au cours de l’événement qui s’étend sur 18 jours, une journée spéciale a été consacrée à une cause cruciale : la libération d’Abdullah Öcalan et la reconnaissance du droit à l’indépendance pour le peuple kurde.
Sous le thème “Le Temps de l’Espoir”, cet événement a été conjointement organisé par Radio Onda d’Urto et le bureau d’information du Kurdistan italien. Des milliers de personnes se sont rassemblées pour s’informer sur la question kurde et manifester contre l’isolement persistant d’Abdullah Öcalan.
Au cœur de cet événement, un livre exceptionnel a été présenté. Intitulé “Le Temps de l’Espoir”, cette bande dessinée retrace la vie du leader kurde Abdullah Öcalan, tandis qu’une autre œuvre, “No Stopping Until Shengal”, aborde le massacre des Yézidis à Shengal. Signées Zero Calcare, ces bandes dessinées ont suscité un vif intérêt et ont été vendues à plus de 300 000 exemplaires en Italie l’année précédente.
Des personnalités influentes telles que Chiara Crucciati et Rojbin Beritan ont également présenté leur livre “Lonely Mountain”, évoquant le douloureux événement de Shengal.
Yılmaz Orkan, représentant du bureau d’information du Kurdistan en Italie, a prononcé un discours fort, soulignant le combat opiniâtre du peuple kurde pour la liberté et dénonçant les années de captivité subies par Abdullah Öcalan. “Nous, le peuple kurde, n’avons jamais fléchi dans notre lutte, et nous continuerons d’avancer. En cette période cruciale, nous faisons appel à tous, en particulier à nos amis italiens, pour soutenir notre quête de justice en faveur du Leader Öcalan”, a-t-il déclaré.
L’écrivain italien, Zero Calcare, a exprimé sa tristesse face aux années passées par le leader en détention et a appelé à la solidarité avec le peuple kurde dans sa lutte pour la justice.
La scène s’est ensuite animée au rythme des performances de plusieurs groupes italiens, clôturant ainsi cette journée de protestation et de revendication au festival Radio Onda d’Urto de Brescia.