Combattants des Forces de protection du Peuple (HPG).

Le commandement de Kirkouk a publié une déclaration concernant les événements à Kirkouk qui ont impliqué les forces de guérilla formant une ligne de défense contre l’attaque des milice Hashd al-Chaabi et de l’armée irakienne lundi.

La déclaration complète de HPG est la suivante:

« A partir de la nuit du 16 octobre, l’armée irakienne et les forces de Hashd al-Chaabi ont lancé une opération d’invasion contre le centre-ville de Kirkouk et ses environs. Ce processus qui s’est poursuivi le matin du 17 octobre est le suivant :

Avec l’action de l’armée irakienne et des Forces de Hashd al-Chaabi, les forces peshmergas ont quitté toutes les positions d’abord autour de la ville, puis dans le centre-ville à partir des heures du matin. Normalement, une coordination conjointe aurait dû être établie pour protéger une ville menacée. Cependant, les forces peshmergas n’ont rien partagé avec nous sur cette question. Lorsque les peshmergas se sont retirées à l’insu de nos forces, nos combattants sont arrivées au centre de la ville pour protéger les civils de Kirkouk. Lorsque les habitants de Kirkouk ont ​​vu nos combattants dans le centre-ville, ils les ont salués avec des slogans et un grand moral. Avec les habitants qui voulaient résister et les peshmergas qui n’ont pas quitter la ville, nos camarades ont alors commencé à prendre position sur les points abandonnés par les peshmergas. Nous n’avions ni une préparation dans le centre-ville, ni une ligne de défense à proximité car nos forces étaient sur le terrain pour défendre notre peuple contre Daech. La ligne de défense de la ville a été brisée lorsque les peshmergas ont quitté le centre-ville.

Alors que la ligne de défense a été rompue avec le retrait des peshmergas, nos forces ont formé une nouvelle ligne de défense avec notre peuple voulant résister. Nous avions déjà déclaré au public qu’en cas de conflit éventuel, nous ne nous opposerions à aucune force, que nous n’entrerions en conflit avec aucune force à moins que les bases de nos forces et de nos populations n’aient été attaquées. La panique a surgi lorsque les derniers groupes de peshmergas ont quitté la ville à midi. La majorité des gens ont quitté la ville. Nos forces de guérilla, volontaires et civils qui ne voulaient pas quitter Kirkouk, ont été laissés seuls dans les positions. Avec le retrait du dernier groupe de peshmergas, l’armée irakienne et les forces Hashd al-Chabi ont lancé des attaques dans les districts de Feyylak et Arefe avec des armes lourdes telles que des chars, de l’artillerie et des mortiers.

Nos combattants positionnés sur le pont Feyylak ont également été ciblées dans ces attaques. Nos forces ont réagi fortement à cette attaque et de violents affrontements ont eu lieu. Alors que des affrontements se sont poursuivis à Feyylak, une deuxième confrontation et de brefs affrontements avec Hashd al-Chaabi ont eu lieu alors qu’ils essayaient d’entrer dans le quartier Rehimava via l’autoroute d’Erbil.

Les affrontements ont continué tout au long de la journée. Alors que les combats ont repris dans plusieurs endroits, lorsque les quelques habitants ont également abandonné la ville, nos forces de guérilla sont resté seules. Lorsque c’était le cas, nous avons transféré certaines de nos forces dans une zone sûre. En d’autres termes, nos forces restantes dans la matinée sont restées à Kirkouk jusqu’au dernier moment. À partir de mardi matin, le reste de nos forces se sont retirés dans une zone sûre sur la ligne de défense qu’ils ont formée ».