Cemil Bayik, dirigeant de la KCK, adresse un appel au PDK, lui demandant de cesser sa collaboration avec la Turquie.
Cemil Bayik, Coprésident du Conseil exécutif de la KCK

Cemil Bayik, coprésident du Conseil exécutif de la KCK, a adressé un appel au PDK, parti au pouvoir au Sud-Kurdistan (Irak), lui demandant de cesser sa collaboration avec la Turquie.

Cemil Bayik, coprésident du Conseil exécutif de la l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), a commenté les questions d’actualité dans une émission spéciale diffusée sur la chaine kurde Stêrk TV. Une partie de l’émission a porté sur la position du mouvement de libération kurde concernant le Parti démocratique du Kurdistan (PDK dominé par le clan Barzani), parti au pouvoir au Sud-Kurdistan.

Bayik a déclaré que la KCK n’était ni contre le PDK, ni contre le statut d’autonomie du Sud-Kurdistan et qu’elle voulait agir avec le PDK contre les forces anti-kurdes. « Pour le peuple kurde, la situation actuelle offre des opportunités d’une importance historique, des opportunités qui ne doivent pas être manquées », a-t-il souligné.

Bayik a lancé cet appel au PDK : « Au nom de notre mouvement, je donne ma parole au peuple kurde et aux peuples du monde entier : nous reconnaissons et le statut du Sud-Kurdistan, et le PDK, et les Peshmergas. Nous n’avons aucun problème avec eux. Je voudrais qu’en contrepartie, le PDK donne sa parole de ne pas agir comme un agent de la Turquie. Il ne doit pas servir la politique génocidaire. Je veux qu’il le promette. S’il fait cette promesse, les problèmes qui se posent pourront être résolus plus facilement. Nous aimerions que notre peuple insiste sur cette question ».

« Personne ne peut arrêter ce mouvement et cette lutte, a-t-il ajouté. Personne ne peut nous demander de ne pas nous battre et de ne pas résister. Ce mouvement a résisté à la reddition et à la trahison, il continuera cette lutte jusqu’au bout. Tant que le peuple kurde ne sera pas libre, notre mouvement n’abandonnera pas la résistance. »