Les prisonniers gravement malades Mustafa Yaşar et Mustafa Aytaç doivent être libérés d'urgence, selon l'Association des Droits de l'Homme (İHD).

Les prisonniers gravement malades Mustafa Yaşar et Mustafa Aytaç doivent être libérés d’urgence, selon l’Association des Droits de l’Homme (IHD).

L’IHD, par l’intermédiaire de sa Commission des Prisons de la branche d’Istanbul, a tenu la 645ème session de son action nommé “F Oturumu” devant son siège. Cette semaine, l’attention a été portée sur le cas de Mustafa Yaşar, détenu à la prison n°5 de Marmara , atteint à 68% de handicap et souffrant de la maladie de Wernicke-Korsakoff. Musa Piroğlu, membre du Comité Central du Parti de l’Égalité et de la Démocratie des Peuples (DEM), ainsi que de nombreux défenseurs des droits humains, ont participé à l’événement.

Ferit Barut, membre de l’IHD, a déclaré : “Nous appelons une fois de plus les autorités à agir et le public à se mobiliser pour la libération de Mustafa Yaşar et de tous les prisonniers malades, afin de protéger leur droit à la santé et à la vie.”

À Ankara, la mobilisation se poursuit

Les membres de l’Initiative pour la Liberté des Prisonniers Malades ont, pour la 517ème semaine consécutive, organisé une manifestation devant la branche d’Ankara de l’IHD. Lors de cette manifestation, l’état de santé critique de Mustafa Aytaç, détenu à la prison N°1 de type T d’Afyon, a été mis en lumière.

Nuray Çevirmen, membre du Comité Central de l’IHD, a précisé qu’Aytaç avait été diagnostiqué d’un lymphome en prison et avait commencé une chimiothérapie. Elle a insisté sur la nécessité urgente de sa libération.

Heval Bozdağ, député du DEM Parti pour la circonscription d’Agirî, a dénoncé le refus de libérer les prisonniers malades et leur traitement en prison, qualifiant cette situation de “tentative de meurtre”.

Appel à la conscience publique

Ces appels répétés soulignent l’urgence et la gravité de la situation des prisonniers malades en Turquie. Les militants des droits humains insistent sur le besoin immédiat de libérer ces détenus pour qu’ils puissent recevoir les soins médicaux appropriés. La pression sur les autorités pour agir s’intensifie, reflétant une lutte continue pour les droits et la dignité des prisonniers.