L’État turc profite du tremblement de terre survenu le 6 février pour achever le processus de changement démographique dans la région occupée d’Afrin, au nord de la Syrie.
Dans le canton d’Afrin occupé depuis 2018 par la Turquie et des organisations djihadistes alliées, le processus de changement démographique s’est accéléré après le tremblement de terre qui a frappé le Nord-Kurdistan, la Turquie et la Syrie, rapporte l’agence de presse Hawarnews (ANHA).
Citant une source privée du district de Jindires, dans la région occupée d’Afrin, ANHA fait état de l’établissement de camps à la périphérie du district et dans le centre de la ville d’Afrin. Selon cette même source, les familles seraient forcées de quitter leurs maisons pour être installées dans ces camps. L’objectif des occupants serait de vider la zone de sa population indigène et d’y installer des colons.
Les personnes qui refusent de quitter leur habitation seraient directement menacées par l’armée d’occupation turque et ses mercenaires.
D’après les informations obtenues par ANHA, le régime d’Ankara profite du tremblement de terre pour accélérer et élargir le changement démographique mis en oeuvre depuis l’occupation de la ville kurde en mars 2018. La catastrophe sismique survenue le 6 février serait une occasion pour la Turquie de construire davantage de colonies dans la ville occupée d’Afrin et sa campagne.