Une délégation du gouvernement français a rencontré, lundi 11 janvier, des représentants de l'Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, a rapporté l’agence de presse locale Hawar News (ANHA). Elle a abordé les problèmes politiques rencontrés par la région, notamment en lien avec les menaces militaires turques, ainsi que les mécanismes de soutien aux projets visant la stabilité dans la région.
Eric Chevallier, directeur du Centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et Abdul Kareem Umar, Coprésident du Département des relations extérieures du nord et de l'est de la Syrie.

Une délégation du gouvernement français a rencontré, lundi 11 janvier, des représentants de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, a rapporté l’agence de presse locale Hawar News (ANHA). Elle a abordé les problèmes politiques rencontrés par la région, notamment en lien avec les menaces militaires turques, ainsi que les mécanismes de soutien aux projets visant la stabilité dans la région. 

Une délégation française conduite par Eric Chevallier, directeur du Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a rendu visite ce lundi au département des relations extérieures de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES). 

La délégation a été reçue par le coprésident du Département des relations extérieures, Abdul Kareem Umar, ainsi que par ses vice-présidents. 

Les deux parties ont évoqué les derniers développements en Syrie, particulièrement dans le nord du pays, ainsi que les menaces constantes de la Turquie contre la région et ses attaques sur Aïn Issa et Tall Tamr. Parmi les sujets abordés, figuraient aussi les violations perpétrées par les groupes de mercenaires affiliés à Ankara dans les zones occupée d’Afrin, Serêkaniyê (Ras al-Aïn) et Girê Spî (Tall Abyad) ainsi que l’augmentation de la criminalité dans le camp d’al-Hol qui abrite les familles des djihadistes de Daesh, dans la région de Hassakê. L’entretien a porté en outre sur la reconnaissance de l’AANES et sa participation à la rédaction de la constitution syrienne. 

M. Umar a souligné que le but des attaques menées par la Turquie contre le nord de la Syrie était de déstabiliser la région afin de donner du souffle à l’ISIS, d’étendre l’occupation turque et d’opérer un changement démographique. 

De son côté, le diplomate français Éric Chevallier a déclaré que La France avait engagé des discussions au sein de l’Institut européen de la paix pour travailler sur le camp d’al-Hol, la réhabilitation des enfants et des femmes et l’indemnisation des personnes victimes de la terreur. Il a souligné que la France jouerait un rôle positif pour soutenir la stabilité de la région. Il a ajouté que la France était favorable à la distribution des vaccins contre le COVID-19 dans tous les pays et qu’elle ne ménagerait pas ses efforts pour les distribuer dans le nord et l’est de la Syrie.  

Après la visite, des enfants de membres de Daesh de nationalité française ont été remis à la délégation française en vue de leur rapatriement. 

Laisser un commentaire