Une conférence kurde se tiendra à Lausanne les 22 et 23 juillet, à l'occasion du centenaire du Traité éponyme qui a divisé le Kurdistan
Une manifestation kurde pour dénoncer le traité de Lausanne

Une grande conférence kurde se tiendra à Lausanne les 22 et 23 juillet, à l’occasion du 100e anniversaire du Traité éponyme qui a divisé le Kurdistan en quatre parties.

« Les Kurdes seront à Lausanne pour le centenaire du traité. Nous n’acceptons pas le traité de Lausanne ! ». Tel est le mot d’ordre du comité d’action constitué à l’occasion de ce 100e anniversaire. Appelant à la participation aux actions prévues sur les deux jours, le Comité ajoute : “Comme on le sait, un accord international a été signé à Lausanne, en Suisse, il y a 100 ans, entraînant la désintégration du Kurdistan. En tant que représentants de partis, d’organisations et d’institutions kurdes, nous serons dans la ville de Lausanne le samedi 22 et le dimanche 23 juillet, pour une conférence organisée à l’occasion du centenaire du traité. Lors de cette conférence de deux jours, nous discuterons des conséquences du traité, particulièrement pour les Kurdes, et nous expliquerons notre position”.

« À l’occasion du 100e anniversaire de ce traité, poursuit le comité, nous, les peuples du Kurdistan, voulons exprimer notre opposition à ce traité infâme. Nous voulons faire entendre notre voix au monde entier. Le 24 juillet, nous lirons les conclusions de cette conférence lors d’une déclaration de presse qui se tiendra devant le bâtiment où le traité de Lausanne a été négocié. Les Kurdes des quatre parties du Kurdistan, ainsi que de la diaspora, se rassembleront à Lausanne à cette occasion. Nous lancerons un appel fort à l’opinion publique mondiale et aux Etats.

Une conférence sur 2 jours

Selon le programme annoncé par le comité, la conférence comprend trois sessions. La première, intitulée « Le Traité de Lausanne et ses conséquences au Kurdistan », aura lieu le 22 juillet. Elle sera animée par Selma Irmak et Xelil Xezeri. Les deux autres sessions auront lieu le jour suivant. Une première modérée par Kurdê Omer et Seher Aydar portera sur « la situation et la lutte des femmes » et une deuxième sera consacrée à « la situation des peuples arménien, assyrien et chaldéen ».

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