La demande visant à suspendre l'exécution et à libérer Mehmet Emin Özkan, un prisonnier gravement malade de 84 ans, a une nouvelle fois été rejetée.

La demande visant à suspendre l’exécution et à libérer Mehmet Emin Özkan, un prisonnier gravement malade de 84 ans, a une nouvelle fois été rejetée.

La 30e audience du procès en révision de Mehmet Emin Özkan, un prisonnier gravement malade de 84 ans, lié au meurtre du général de brigade turc Bahtiyar Aydın en 1993 dans le district de Lice à Amed, s’est tenue à la 7e cour criminelle supérieure d’Adana.

M. Özkan n’a pas pu assister à l’audience en raison d’un problème avec le système d’information audiovisuel (SEGBİS) depuis la prison de haute sécurité de Diyarbakır No. 1 où il est détenu.

Le fils de M. Özkan, Ahmet Özkan, ainsi que les avocats de l’Association des droits de l’homme (IHD) de la branche d’Adana, Yasemin Dora Şeker, Yakup Ataş, Cahit Atak et Tugay Bek ont assisté à l’audience.

Le procureur a exigé que M. Özkan reste en prison

Yasemin Dora Şeker, l’une des avocates, a déclaré : “Il a été prouvé qu’il n’y a aucune preuve définitive et convaincante, aucune information ou découverte concrète que l’accusé a participé à l’incident. Nous pensons donc qu’un verdict d’acquittement devrait être prononcé, puisque ce nouveau procès a été achevé.”

Me Şeker a indiqué que le rapport du 8 mars 2023 de l’hôpital universitaire Gazi Yaşargil de Diyarbakır soulignait que “la vie d’Özkan est en danger” et que sa peine devrait être suspendue.

L’avocate a déclaré que M. Özkan, qui était déjà âgé lorsqu’il est entré pour la première fois en prison, a encore plus vieilli au cours des 26 dernières années, en partie parce qu’il est maintenu en prison et ne reçoit pas le traitement nécessaire, comme le confirment les rapports médicaux. Ceci représente une véritable menace pour sa vie », a indiqué Me Şeker. 

Et de poursuivre : « En effet, il a maintenant encore plus besoin de soins, luttant contre des maladies chroniques, des difficultés respiratoires. Il est alité, souffre de défaillances d’organes multiples, incapable de marcher, de parler, et perd souvent la mémoire. De plus, il n’y a aucune indication que notre client représente une menace pour “l’ordre public et la sécurité publique” s’il était libéré ». 

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