Le conseil militaire de Manbij a annoncé avoir capturé quatre membres de l’État islamique, dont un chef.
Près de quatre mois après la mort violente de deux femmes et de deux nourrissons dans une explosion à Manbij, dans le nord de la Syrie, quatre personnes ont été arrêtées, selon le conseil militaire local. Il s’agirait de membres d’une cellule dormante de l’État islamique (EI) qui opère pour le compte des forces d’occupation turques.
Selon le communiqué publié vendredi par le conseil militaire de Manbij, le chef de la cellule figure parmi les personnes arrêtées.
« Les forces antiterroristes du Conseil militaire de Manbij ont mené une opération contre une cellule de l’EI dans la ville. Jihad Jamal Hamidi, connu sous le nom de ‘Azam’, a été identifié et pris pour cible lors de notre opération. La personne en question avait été stationnée à Jarablus avant d’être envoyée à Manbij par le service de renseignement turc, le MIT », indique le communiqué publié vendredi.
La suite du communiqué se lit ainsi: « Selon ses propres aveux, Azam a été arrêté par le MIT avec son frère, il y a quelque temps. Il a ensuite été libéré, alors que son frère Hemam est resté en détention. Azam a avoué que la Turquie l’avait utilisé dans une opération terroriste immédiatement après sa libération. La Turquie a profité de ses liens avec des cellules de l’EI et des chefs mercenaires.
Les forces antiterroristes du Conseil militaire de Manbij ont capturé trois autres terroristes affiliés à la cellule lors d’un raid sur un atelier de fabrication de mines situé près de la route d’Alep. Un membre du groupe, qui a tenté de s’échapper, a été blessé à la suite d’affrontements. En outre, 21 explosifs ont été confisqués ainsi que des matériaux utilisés dans la production d’armes et de mines. »
Selon une enquête préliminaire, Azam et d’autres membres de la cellule étaient responsables de plusieurs explosions à Manbij, dont celle devant le carrefour des martyrs où des enfants et des femmes ont été tués, a indiqué le Conseil militaire de Manbij.