Le KNK a lancé un cri d’alerte ce 25 mars, soulignant que le leader kurde Öcalan est totalement coupé du monde extérieur depuis trois ans
Abdullah Öcalan, figure emblématique du mouvement de libération kurde, est détenu sur l'île-prison d'Imrali depuis 25 ans

Le KNK a lancé un cri d’alerte ce 25 mars, soulignant que le leader kurde Abdullah Öcalan, détenu dans la prison turque d’Imrali, est totalement coupé du monde extérieur depuis trois ans. 

La dernière fois que le leader kurde Abdullah Öcalan, détenu depuis 25 ans dans la prison insulaire d’Imrali, a donné signe de vie, c’était le 25 mars 2021, lors d’une conversation téléphonique de cinq minutes avec son frère, interrompue sans explication par les autorités pénitentiaires turques, indique le Congrès national du Kurdistan (KNK) dans un communiqué publié ce lundi.

Depuis cet appel, Öcalan est totalement coupé du monde extérieur, privé de toute communication avec sa famille et ses avocats. Un isolement qualifié de torture par le KNK, qui accuse la Turquie de vouloir faire “disparaître” le leader kurde.

Le communiqué dénonce une détention au secret qui serait une punition collective à l’encontre des Kurdes et une façon de leur signifier leur statut de peuple colonisé. Rappelant qu’Öcalan est considéré par des millions de Kurdes comme leur représentant légitime, le KNK accuse la Turquie de chercher à étouffer la voix du leader kurde afin de réduire au silence le peuple qu’il représente.

Le KNK souligne par ailleurs la résilience du peuple kurde face aux politiques génocidaires de la Turquie. Soulignant le « gouffre économique, politique et social » dans lequel se trouve la Turquie, le communiqué suggère que la solution à cette crise profonde réside dans un dialogue renoué avec Öcalan.

En Conclusion, le KNK appelle les organisations internationales, telles que l’ONU et le Conseil de l’Europe, et plus particulièrement la Cour Européenne des Droits de l’Homme et le Comité pour la Prévention de la Torture, à tenir la Turquie pour responsable de ses actions et à soutenir la campagne internationale pour la libération d’Öcalan. Pour finir, l’organisation kurde demande instamment à la communauté internationale de faire pression sur la Turquie pour qu’Öcalan soit autorisé à rencontrer immédiatement sa famille et ses avocats, un geste jugé crucial pour la reprise du chemin vers la paix.

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