Des prisonniers politiques en grève de la faim pour protester contre l'isolement d'Abdullah Öcalan et réclamer une solution à la question kurde ont fait face à des sanctions disciplinaires.

Des prisonniers politiques en grève de la faim pour protester contre l’isolement d’Abdullah Öcalan et réclamer une solution à la question kurde ont fait face à des sanctions disciplinaires.

La tension monte dans la prison de type T à Urfa, où des prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim. Ces actions sont menées pour demander la levée de l’isolement d’Abdullah Öcalan et pour appeler à une résolution de la question kurde.

Selon un rapport publié par l’Association des avocats pour la liberté (ÖHD), les grévistes ont fait l’objet de sanctions disciplinaires. Parmi eux, Emin Güler, souffrant d’un handicap sévère, devait initialement être transféré dans une cellule individuelle, mais en raison du manque de disponibilité, il a été reconduit dans son quartier. Il a reçu une sanction disciplinaire lui interdisant de participer aux activités internes de la prison pendant un mois pour sa participation à la grève.

Une procédure disciplinaire a également été engagée contre Selami Çiftçi, prisonnier à la maison d’arrêt de Urfa, en raison de sa participation à la grève de la faim. Le rapport de l’ÖHD indique que Çiftçi a été soumis à une évaluation psychologique, au cours de laquelle le psychologue a tenté de le convaincre de mettre fin à sa grève. Par ailleurs, les prisonniers Aydın Oba et Kadir Demir de la même prison ont également commencé une grève de la faim depuis quatre jours.

Cette situation met en lumière les conditions difficiles des prisonniers politiques dans les prisons turques et soulève des questions sur les droits de l’homme et le traitement des détenus. La grève de la faim, qui inclut également le prisonnier Maksut Dürmüş, continue de susciter des inquiétudes parmi les groupes de défense des droits humains et la communauté internationale.

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